Au premier abord, un fauteuil en acier habillé de classiques bandes de tissu. Mais d’où vient cette impression que cette assise sobre baptisée Strappy parle d’emblée à notre inconscient collectif ? En revisitant l’histoire de la discipline, répond le designer belge et cofondateur de Royal Botania : « Je me suis, d’une part, inspiré du principe de suspension du fauteuil Wassily, créé par Marcel Breuer en 1925, et, d’autre part, des lignes des années 60. »
Quant aux lattes qui composent l’assise, elles sont le fruit d’une réflexion poussée sur l’ergonomie, « qui est toujours à l’origine de nos pièces, explique Kris Van Puyvelde. J’ai imaginé des lattes en aluminium, couramment employées dans l’aviation pour leur flexibilité, leur légèreté et leur résistance. La souplesse de ce matériau lui permet de s’adapter aux contours du corps. Ces lattes ont ensuite été enrobées d’une couche de néoprène, un matériau doux, imperméable, très robuste, habituellement utilisé pour la plongée », détaille-t-il.
Strappy et le mimétisme entre indoor et outdoor
L’utilisateur, qui croit avoir affaire à des sangles en tissu fixées sur une structure en métal, ignore que ces fauteuils et chaises longues bénéficient en réalité, grâce à ces lames renforcées, d’une insoupçonnable colonne vertébrale. Mais ce qui constitue la signature esthétique de « Strappy », ce sont aussi les bandes de tissu qui viennent gainer ces lattes et s’enlèvent très facilement pour être nettoyées.
« Le mobilier de jardin ressemble de plus en plus à celui de nos intérieurs. Nous nous inscrivons dans cette tendance en proposant une très large gamme de tissus ou de cuirs synthétiques. L’utilisateur peut ainsi varier les plaisirs en personnalisant ses assises pour les faire évoluer dans des atmosphères différentes, puisqu’il a à sa disposition une large collection de coloris. »
> Collection Strappy (Royal Botania).