Outdoor : Diabla, le futur proche de GandíaBlasco

Troisième marque de l’éditeur espagnol de mobilier outdoor, le nouveau label Diabla ne fait pas que préparer l’avenir. Il s’adapte aux évolutions des modes de vie pour être pertinent tout de suite, chez soi ou à l’hôtel.

Qui dit printemps dit déjà farniente, soleil et sieste. À l’heure où le quotidien s’expose en photos sur Instagram, chacun a tendance à styliser son cadre de vie. Désormais, on ne peut être photographié assis sur un banc en fer forgé que chez ses grands-parents. Dans les hôtels, concurrence oblige, les bords de piscine font davantage assaut de design, et les chaises de créateurs écument toutes les terrasses branchées.

Plage équipée de chaises longues 356.
Plage équipée de chaises longues 356.

Chez le label espagnol GandíaBlasco, bientôt quatre-vingts ans d’expérience, on connaît ça par cœur. Observer les modes de vie et proposer des solutions adaptées, cela reste capital pour José Antonio Gandía-Blasco, héritier de l’entreprise devenu son président et directeur artistique. Gan, son deuxième label, a rappelé le rôle central du textile dans le mobilier outdoor.

Avec ses bains de soleil 356, dessinés par José Antonio Gandía-Blasco, le label mise sur une relecture du style « méditerranéen contemporain ».
Avec ses bains de soleil 356, dessinés par José Antonio Gandía-Blasco, le label mise sur une relecture du style « méditerranéen contemporain ». Diabla

Diabla, le troisième, dirigé par l’architecte Sara Romero, est d’une décontraction plus impertinente. Distribué sur les réseaux de GandíaBlasco et de Gan ainsi qu’en ligne, il réactualise l’idée de style « méditerranéen contemporain » cher à José Antonio, notamment à travers le transat Picnic et le fauteuil pliant Clack!, qu’il a lui-même signés. Ce sont des classiques, mais proposés dans des couleurs fortes.

Fauteuil Dozequinze (Diabla).
Fauteuil Dozequinze (Diabla). Diabla

Même impact visuel pour Dozequinze, de Francesco Sillitti, une chaise au dossier en bandes textiles entrelacées. Dans cette collection 2018, le divan, le fauteuil et la méridienne Valentina, dessinés par Alejandra Gandía-Blasco, développent en revanche une nouvelle typologie. On est assis bas, sur du rembourré élégamment contenu dans une structure tubulaire rouge ou blanche, contrastant avec les couleurs intenses proposées pour les revêtements.

Le fauteuil Valentina signé Alejandra Gandía-Blasco, sœur de José Antonio : une assise bien rembourrée, au ras du sol, soutenue par une fine structure tubulaire.
Le fauteuil Valentina signé Alejandra Gandía-Blasco, sœur de José Antonio : une assise bien rembourrée, au ras du sol, soutenue par une fine structure tubulaire. Diabla

Que ce soit pour une terrasse, un balcon, une maison de campagne ou un espace public, l’anticonformisme est assumé mais sans provocation stérile. Le mobilier rouge ou rose n’est plus ni too much ni trop kitsch. Le nom même de Diabla illustre bien cette idée de s’affranchir des règles du « bon goût ». Parce que, chez GandíaBlasco en général et chez Diabla en particulier, perpétuer des archétypes est synonyme d’ennui mortel.

Fauteuil Valentina (Diabla).
Fauteuil Valentina (Diabla). Diabla

 

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