Incontournable pour tous les Milanais férus de design, la galerie Rossana Orlandi profite du Salone del Mobile pour dévoiler la version domestique de la lampe TGV. Conçu pour la ligne Océane inaugurée en 2017, le dernier luminaire de Ionna Vautrin passe directement du rail à nos intérieurs grâce aux nouvelles éditions proposées par Moustache.
Pensé pour « reformuler l’espace de voyage comme un prolongement de l’habitat », le modèle ferroviaire s’immisce logiquement dans l’univers de la maison en « évoquant tour à tour une lampe de bureau ou une lampe de chevet » selon la créatrice parisienne. Une « présence domestique et bienveillante » qui lui vaut aujourd’hui d’être le premier objet d’un train français édité pour le grand public.
Fidèle à sa silhouette siamoise, combinant « courbes léchées et rationalité géométrique », la structure en aluminium injecté s’agrémente simplement d’un lest, pour plus de stabilité, et de trois nouveaux coloris ; kaki, blanc et anthracite, en plus du rouge et du bleu actuellement visibles sur la ligne reliant la capitale à Bordeaux et Toulouse.
Coéditée par Moustache et la Sncf, grâce à l’outillage industriel développé pour l’aménagement des nouveaux trains à grande vitesse conçu par Saguez & Partners, la lampe TGV rejoint ainsi les miroirs Cyclope, les tables Baobab ou les vases Ô de la designer, toujours distribués par l’éditeur français depuis leur création au début des années 2010.
Une « rencontre entre poésie et industrie », inspirée par une visite à la Cité du Train de Mulhouse, mais que Ionna Vautrin défend continuellement depuis l’ouverture de son studio en 2011, suite à l’engouement suscité par la lampe Binic, notamment récompensée du Compasso d’Oro. Un succès auprès des professionnels et du public, qui valait bien une version sédentaire à son « lumineux compagnon de voyage ».