1/ Lampe F170 d’Etienne Fermigier (Disderot)
Spécialisé dans la réédition de luminaires, l’éditeur Disderot continue d’explorer la riche et méconnue scène française des années 1950 à 1970. Dernièrement, il a jeté son dévolu sur une lampe à poser baptisée F170 signée Etienne Fermigier (1932-1973). Décédé dans un accident de voiture à l’âge de 41 ans, ce designer était passionné par les formes découlant des nouveaux matériaux disponibles après-guerre. Avec son piétement en aluminium et son abat-jour en Plexiglas, la F170 s’inscrit parfaitement dans la tendance actuelle du « seventies bourgeois »… J.-C.C.
> Lampe F170, Disderot, disponible en avril. disderot.com
2/ Applique Astral de Patrick de Glo de Besses (Arpel)
Fasciné par la lumière et et sa mise en forme, le designer FX Ballery a fondé Arpel, un éditeur qui se dédie entièrement aux appliques, suspensions et lampes à poser, qu’il dessine ou fait dessiner par d’autres. Sur Maison & Objet, il exposait ainsi Astral, la dernière création de Patrick de Glo de Besses. Inspirée du travail de l’artiste Dan Flavin, cette applique sculpturale est composée de trois tubes à LEDs qui se superposent et forment un triangle qui procure une vraie luminosité. Astral change d’allure selon l’angle de vision et se prête à des jeux d’assemblage et de répétition. J-C.C.
> Applique Astral, prix sur demande. Arpel-lighting.com
3/ Lampe Mante religieuse Yakisugi (Rispal)
Les passionnés de Rispal, qui ont relancé – patiemment et dans les règles de l’art – l’iconique lampe Mante religieuse, ne se reposent pas sur leurs lauriers. La preuve : ce printemps, ils en proposent une nouvelle version dont le chêne a été entièrement brûlé en surface par un atelier spécialisé dans le yakisugi, une ancestrale technique japonaise qui permet de protéger un bois par le feu. J.-C.C.
4/ Rééditions de Pierre Guariche (Sammode)
Après une première série de rééditions lancée l’année dernière, l’éditeur et fabricant de luminaires Sammode ressuscite de nouvelles pièces signées Pierre Guariche. Orfèvre de la lumière à partir des années 50, le designer et architecte d’intérieur revient cette fois sur le devant de la scène avec la famille « G1 », composée d’une suspension, d’une applique et deux modèles de lampadaires à la silhouette en porte-à-faux. Tout aussi sculpturale, la lampe de table G24 reprend également du service dans une palette de noir, sable, vert anglais et rouge vermillon, tandis que l’applique G25 se décline pour la première fois en suspension. R.B.
> Plus d’informations sur studio.sammode.com
5/ Lanternes Versailles de Jean-Michel Wilmotte (Delisle)
Gardienne du savoir-faire français depuis 1885, la Maison Delisle s’associe pour la première fois avec Jean-Michel Wilmotte. Réunis lors du projet de réhabilitation de l’hôpital Richaud, construit en 1781 à Versailles, l’architecte et l’éditeur signent pour l’occasion une série de lanternes qui combinent avec brio des lignes classiques et contemporaines. Parfaits pour séduire les Architectes des Bâtiments de France, les différents modèles de suspensions, d’appliques et de lampadaires en acier peuvent également s’habiller d’un diffuseur en albâtre et d’une finition « bronze » dignes des lieux les plus prestigieux, anciens ou contemporains. R.B.
> Collection « Versailles », prix sur demande, delisle.fr
6/ Lampe de table Fa Mini (Gofi)
Le tout jeune éditeur Gofi présente pour la première fois lors de cette édition hivernale de Maison & Objet 2020 sa nouvelle lampe de table Fa Mini. Version réduite du modèle Fa, un lampadaire aux allures de sauterelle imaginé en premier lieu pour éclairer les oeuvres d’une exposition tenue à l’Opéra de Barcelone, la Mini conserve les atouts de son grand frère. Avec son corps frêle et son support de plomb, tel le roseau qui plie mais ne rompt pas, la Fa Mini demeure aussi ultra-maniable avec sa tête ajustable dans tous les sens. F.L.
> Lampe Fa Mini, disponible en noir, jaune ou chrome, 235 €, bientôt disponible sur ce lien.