Porté par sa philosophie humaniste et éco-responsable, l’iconique éditeur italien Artemide poursuit sa quête de la perfection lumineuse. Une éthique baptisée « The Human Light » par la vice-présidente et designer Carlotta de Bevilacqua, avec cette question-manifeste en toile de fond : comment améliorer la vie par la lumière ? Fondée en 1960 par Ernesto Gismondi à Milan, Artemide a vu passer depuis cette date une pléiade de stars du design tels que Vico Magistretti (lampe Eclisse, 1967), Michele de Lucchi (lampe Tolomeo avec Giancarlo Fassina en 1987) ou encore Herzog & de Meuron en 2014… Présentées en avant-première à Euroluce cette année à Milan, les nouveautés 2017 démontrent qu’Artemide reste à la pointe de l’innovation, technique et esthétique, dans le domaine des luminaires.
Les dernières créations savent imposer leurs styles en mêlant esthétique et intelligence optique. Le tandem chinois Neri & Hu signe ainsi Yanzi, une frêle sculpture en suspension où s’accrochent des oiseaux minimalistes transformés en petites sources de lumière.
Une veine délicate et esthétisante également déclinée par Tempio, une lampe de l’atelier suisse Oï qui emprunte sa forme aux portiques des temples japonais.
Avec la nouvelle collection 2017 d’Artemide, on passe de ces luminaires ultra-poétiques à des créations au haut degré d’innovation : innovation technologique avec le modèle Harry H. de Carlotta de Bevilacqua qui reprend son credo « Human & responsible light » en utilisant pour la première fois une source lumineuse OLED, une technologie qui repousse les limites de la LED. Innovation stylistique avec la lampe Calipso de Neil Poulton, composée de multiples cercles irréguliers et qui offre un aspect lunaire et scintillant…
L’année 2017 est aussi l’occasion pour Artemide de mettre à l’honneur son best-seller, le luminaire Tolomeo (1987) de Michele de Lucchi et Giancarlo Fassina, une création phare qui fête cette année ses 30 ans. Véritable symbole de l’éditeur, elle a été déclinée en version dorée pour Noël et aujourd’hui en version « maxi »… Une manière de perpétuer cette forme devenue archétypale tout en l’améliorant.