Coup de projecteur sur les luminaires
Sammode, spécialiste de l’éclairage industriel connu pour ses modèles en tube, se lance aujourd’hui à l’assaut des particuliers et des prescripteurs. Le fabricant propose « Home&Contract », une première gamme pour l’intérieur et l’extérieur composée de seize références maison et de deux signées des architectes Dominique Perrault et Gaëlle Lauriot-Prévost. Pour cette nouvelle activité (qui existait dès la création de la société en 1927), c’est le duo de Normal Studio qui a aidé à la refonte des catalogues et à la scénographie. Assurant la direction artistique, ils étofferont la collection avec de nouvelles collaborations de designers et architectes dès 2016.
www.sammode-contract.com
Travail d’équilibriste
Une fois de plus, Marc Venot nous embarque dans son univers poétique, voire quasi onirique. Le designer présente chez Normann Copenhagen la lampe de table Acrobat. À l’instar de l’artiste de cirque capable de prendre des pauses qui défient la loi de la pesanteur, cette lampe de table tout en longueur est reliée à son pied conique par des aimants, ce qui lui autorise toutes les inclinaisons. Modèle de bureau ou éclairage d’ambiance, c’est la position adoptée qui lui donne sa fonction. Le diffuseur blanc mat fournit une lumière à la fois douce et diffuse. Acrobat se décline en quatre coloris.
www.normann-copenhagen.com
Ankara prend la lumière
Dix ans après sa création, Matière Grise s’offre une nouvelle identité graphique à travers un logo totalement revu et un nouveau catalogue qui traduisent l’esprit de modernité de l’éditeur. Mais ce n’est pas tout. Le fabricant rhônalpin spécialisé dans le mobilier en métal agrandit la famille « Ankara » imaginée par Constance Guisset, avec une collection de luminaires, une première pour Matière Grise. Reprenant les codes établis par la designer, les suspensions en acier plié sont proposées en trois formats. Les couleurs, du pastel aux teintes très soutenues, permettent de personnaliser le luminaire.
www.matieregrise-decoration.fr
Retour aux sources
En l’observant, on lui trouve un petit air seventies. Rien d’étonnant… Cette lampe, imaginée par l’architecte Bertrand Balas, est sortie en 1970. Inspirée alors par les couchers de soleil, elle offre une rondeur agréable et une diffusion très douce de la lumière. D’abord éditée chez Raak, elle devait s’appeler Here Comes the Sun, comme le morceau des Beatles écrit par George Harrison. Du coup, l’architecte dut changer son nom et la baptisa Fontaine jaillissante, rien de moins ! Here Comes the Sun retrouve aujourd’hui et heureusement son nom d’origine et renoue avec ses racines grâce à DCW Éditions qui la propose en quatre finitions et cinq tailles.
www.dcw-editions.fr
Souvenir d’enfance
Inga Sempé est vraiment une amoureuse des lampes ! La designer, qui signe chez Luceplan un nouveau modèle, poursuit également sa collaboration avec le Suédois Wästberg. Pour ce nouvel opus, elle propose w153 Île, un objet articulé comme elle les affectionne. « Je me suis inspirée des lampes à pincer de mon enfance, que l’on achetait dans les drogueries et que je trouve extrêmement fonctionnelles », explique la designer. Dans cette version, le faisceau lumineux généré par une LED provient de la base et se réfléchit dans l’abat-jour orientable. Grâce à sa pince, elle s’accroche ou se pose en applique.
www.wastberg.com
Coup de maître !
Carton plein pour Ben McCarthy. Le designer australien a conçu Lateralis, sa première lampe de table pour Innermost, laquelle vient de remporter le German Design Award 2016 avec la mention spéciale dans la catégorie « Excellent Product Design ». Lateralis est une lampe en verre soufflé dont la lumière donne au dôme la couleur du miel. Une base en frêne reposant elle-même sur une assise en laiton poli joue elle aussi avec l’éclairage. Le German Design Award sera remis lors du salon Ambiente à Francfort en février prochain, mais il est possible de découvrir Lateralis dès le 22 janvier au salon Maison&Objet.
www.innermost.net
Architecture lumineuse
Quand l’éditeur espagnol Vibia a demandé à Toan Nguyen de se pencher sur la lumière, le designer lui a livré « Algorithm », une étonnante collection à la croisée des mathématiques et de la poésie. Ce luminaire se compose de multiples globes lumineux en verre soufflé strié, suspendus au plafond à des hauteurs différentes, grâce à une maille tubulaire métallique. En fonction de la position des globes et de leur nombre, divers modèles graphiques sont envisageables : effet de pluie, courbe, vague… L’architecte peut ainsi prendre la main sur la création et même composer des modèles virtuels sur le site de Vibia pour obtenir une configuration optimale.
www.vibia.com
Delta Light décolle
L’entreprise belge basée en Flandre occidentale vient de fêter ses 25 ans et offre pour l’occasion une extension de 5 500 m2 à son siège social, imaginée par le bureau d’architectes brugeois Govaert & Vanhoutte qui avait déjà réalisé le bâtiment d’origine. Côté produits, Delta Light ne mollit pas et offre environ 5 000 références, toutes réunies dans la nouvelle édition de son impressionnante Lighting Bible, un ouvrage de 1 100 pages. Celui-ci compte 30 % de nouveautés, imaginées en interne, afin de satisfaire les besoins des prescripteurs et architectes pour leurs projets du secteur du « contract », mais aussi ceux des particuliers.
www.deltalight.com/fr
Des nouveaux chez Nemo
Nemo est un éditeur de luminaires auquel designers et architectes comme Foster + Partners, Roberto Paoli ou Carlo Forcolini prêtent leur talent. Pour Euroluce, le trio Studiocharlie rejoignait les rangs avec « Spigolo », une collection tubulaire aussi simple qu’esthétique, dont la version au sol sert de séparateur d’espace. Arihiro Miyake présentait sa suspension Kepler et Gabriele Rosa la lampe Alya. Nemo réédite également des pièces iconiques dans la collection « Masters ». Parmi elles, les créations de Le Corbusier et Charlotte Perriand, mises à l’honneur en avril dernier à Milan dans l’exposition « La Luce », et de nouveau visibles jusqu’au 24 décembre à Genève, au showroom Largo.
www.nemolighting.com