La première collection de papiers peints Diptyque vient tout juste d’être dévoilée. Elle a été inspirée de ses archives avant-gardistes et réalisée en collaboration avec la designer textile Cécile Figuette.
Un emblème du Paris de la Belle Epoque
Au 34, boulevard Saint-Germain, dans les années 1960, ouvre une boutique nommée «Diptyque». Tenue par trois artistes en quête de nouveautés, la maison n’est, à ses débuts, qu’un marchand de tissus où sont exposés des objets rapportés de leurs différents périples. Cette boutique, ressemblant fort à un diptyque – peintures similaires juxtaposées sur deux panneaux pliables – de par ses vitrines aux dimensions égales, inspire à Yves Coueslant, Christiane Montadre-Gautrot et Desmond Knox-Leet le nom de leur marque.
Lors de voyages dans le monde entier, les trois fondateurs de la maison de parfumerie Diptyque ont réalisé maintes esquisses de paysages, de formes et de couleurs dans leurs carnets de curiosités. De quoi éveiller chez eux un désir de transmission à travers leurs produits caractérisés par un goût pour l’imaginaire, l’amusement et le grandiose.
Une complémentarité certaine
Cette ambiance, Cécile Figuette – fondatrice de la marque de revêtement mural «Bien Fait» – s’en est imprégnée pour la confection de papiers peints Diptyque. On retrouve de grandes similarités entre l’univers de la designer et celui de «Diptyque». Son inspiration lui vient tantôt de ses voyages, tantôt de la beauté qui l’entoure. La personne idéale pour transposer dans les moindres détails les dessins d’archives en décors muraux. «Habiller son intérieur, créer son propre théâtre intime a toujours été au cœur de la marque. Le papier peint nous permet d’offrir une version contemporaine, dans son usage, des motifs crées par les fondateurs et de mettre en scène leur travail artistique» ajoute Myriam Badault, vice présidente décoration et art de vivre de Diptyque.
La cause environnementale tenant à cœur de l’artiste mais aussi la marque, l’impression numérique sur papier «intissé» a été privilégiée. Myriam Badault explique : «Les papiers intissés sont constitués d’un mélange de fibre textiles et de papier (…) plus résistant, pratiquement indéchirable et infroissable. Il ne se rétracte pas au séchage et peut être nettoyé à l’aide d’un chiffon humide».
Outre une production plus lente, les emballages et autres composés organiques volatils sont proscrits. Issue d’une fabrication française et belge, la nouvelle collection de papiers peints Diptyque est donc éco-responsable, comme en atteste son label A+.
S’échapper sans bouger de chez soi
«Certains dessins d’origine ont été utilisés, en respectant l’échelle et la sélection de couleur, c’est le cas des papier peint prétorien. Pour d’autres nous avons dû poursuivre le dessin, et retravailler l’échelle et les raccords. C’est le cas d’Odalisque, dont le dessin d’origine est un crayonné de cinq centimètres» poursuit Myriam Badault. Cette collection inédite est un condensé d’aquarelles, de dessins à main levée, de peintures et de formes géométriques tirés de croquis appartenant à Christiane Montarde-Gautrot et Desmond Knox-Leet. Sur ces esquisses, les deux artistes fusionnent leurs styles.
Ces papiers peints ont été pensés comme invitation au voyage. Histoire et architecture créent une illusion parfaite sur les murs de nos intérieurs. Loin de n’être que de simples revêtements, ils s’apparentent plutôt à des oeuvres … à contempler confortablement depuis un canapé.
> Découvrir la collection de papiers peints Diptyque.