On a visité l’appartement parisien de Willy Rizzo, photographe des stars

Certains le connaissent pour ses meubles, d’autres, parce qu’il était une pointure du photojournalisme. Gentleman-designer et portraitiste hors pair, il menait ses deux passions avec le même talent. Le casting de sa vie rassemble le plus fabuleux palmarès de stars de cinéma.

Willy Rizzo a traversé l’existence en riant, photographiant, de 1945 à sa disparition, en 2013, les plus brillants acteurs des écrans français, italiens et américains réunis. Jack Nicholson était son meilleur ami. Rizzo immortalisa Marilyn Monroe quelques semaines avant son décès, en 1962. Des studios de Billancourt à ceux de Cinecittà et de Hollywood, toutes les stars sont passées devant son objectif. Mais le plus étonnant est que sa signature se trouve aussi apposée sur certains meubles iconiques du XXe siècle, dont la cote ne baisse jamais en salles des ventes.


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Le petit salon de l’appartement de Willy et Dominique Rizzo à Paris, entièrement meublé par les soins du designer. Un grand portrait pop de son ancienne compagne l’actrice Elsa Martinelli en Italie, en 1969, domine l’ensemble. À gauche, au-dessus du canapé C recouvert de sanglier, une vue de Rome dans les années 60. La réinterprétation en amazonite de la table tournante TRG, initialement créée à la fin des sixties, a été présentée au PAD, à Paris, cette année. Fauteuil Djinn, design Olivier Mourgue (Airborne). Sur le canapé, respectivement à gauche et à droite, housses de coussin Leo en lin et en coton, et Jungle Birds, en viscose et en polyester, entièrement en tapisserie à l’ancienne (Madura). Au milieu, coussin Mil en suédine, en peau et en poils d’agneau de Mongolie (Ligne Roset).
Le petit salon de l’appartement de Willy et Dominique Rizzo à Paris, entièrement meublé par les soins du designer. Un grand portrait pop de son ancienne compagne l’actrice Elsa Martinelli en Italie, en 1969, domine l’ensemble. À gauche, au-dessus du canapé C recouvert de sanglier, une vue de Rome dans les années 60. La réinterprétation en amazonite de la table tournante TRG, initialement créée à la fin des sixties, a été présentée au PAD, à Paris, cette année. Fauteuil Djinn, design Olivier Mourgue (Airborne). Sur le canapé, respectivement à gauche et à droite, housses de coussin Leo en lin et en coton, et Jungle Birds, en viscose et en polyester, entièrement en tapisserie à l’ancienne (Madura). Au milieu, coussin Mil en suédine, en peau et en poils d’agneau de Mongolie (Ligne Roset). Didier Delmas pour IDEAT

Sa table basse ronde TRG, créée à la fin des années 60, est la pièce qu’il faut avoir dans son salon. Tous ses meubles, dont son bar, ses canapés et sa console HI-FI, sont encore édités et font partie des objets désirables exposés au PAD, à Paris, cette année. « Il faut toujours avoir deux métiers », disait-il, car il avait connu la guerre. 

Sa vie de roman débute à Naples, où il naît en 1928, se poursuit à Paris, où il étudie, avant qu’il ne s’envole vers New York puis Los Angeles et finalement le monde entier. Reporter-photographe, il est mandaté dès l’après-guerre par les plus grands magazines de l’époque, dont Life, Point de vue, Ciné Mondial, Images du Monde… Plus tard, il publie dans Playboy, Vogue, Marie Claire et aussi Paris Match, dont il réalise la première couverture, en 1949, avec Winston Churchill.

En 1961, Willy Rizzo photographie la légende Gene Kelly à Paris et portraiture, à Rome, Monica Vitti, alors l’actrice fétiche de Michelangelo Antonioni. Derrière son canapé C en peau de pécari, un dessin réalisé par l’acteur Jack Nicholson et des photos-souvenirs : Willy Rizzo en compagnie de Salvador Dalí ou en train de dessiner des meubles avec sa femme, Dominique. Suspension Chouchin 1 en verre laqué soufflé à la main, design Ionna Vautrin (Foscarini). Plaid Cilos en laine, design Ronan et Erwan Bouroullec (Ligne Roset).
En 1961, Willy Rizzo photographie la légende Gene Kelly à Paris et portraiture, à Rome, Monica Vitti, alors l’actrice fétiche de Michelangelo Antonioni. Derrière son canapé C en peau de pécari, un dessin réalisé par l’acteur Jack Nicholson et des photos-souvenirs : Willy Rizzo en compagnie de Salvador Dalí ou en train de dessiner des meubles avec sa femme, Dominique. Suspension Chouchin 1 en verre laqué soufflé à la main, design Ionna Vautrin (Foscarini). Plaid Cilos en laine, design Ronan et Erwan Bouroullec (Ligne Roset). Didier Delmas pour IDEAT

« Willy est tout de suite monté en première classe, reconnu dès ses débuts », remarque aujourd’hui Dominique Rizzo, sa dernière femme, gardienne de sa mémoire, avec qui il a vécu pendant trente-cinq ans. Willy Rizzo savait tout photographier, de la guerre d’Indochine, en 1952, aux plus illustres artistes de leur temps, Picasso, bien sûr, et surtout Le Corbusier. Il admirait l’élégance de ce dernier, sa rigueur et produisit la plus grande série de clichés existant de son maître et ami. Dans son panthéon esthétique, on compte également le décorateur Jacques-Émile Ruhlmann et Mies van der Rohe. 

L’histoire de Willy Rizzo avec le design débute en 1968, lorsqu’il s’installe à Rome avec sa deuxième épouse, l’actrice Elsa Martinelli. La crise du logement ne l’empêche pas de dénicher une tanière donnant sur la célèbre place d’Espagne. Il la transforme immédiatement en palais de la branchitude, peignant les murs en marron, avant d’y souffler un peu de poudre d’or… Au même moment, Gainsbourg recouvrait ceux de sa maison parisienne de la rue de Verneuil de noir.


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Gros plan sur l’une des tables emblématiques de Willy Rizzo, la TRG, ronde et tournante, avec sa vasque-bar, ici dans sa version la plus récente, en amazonite. Dessus, une sculpture reproduisant des seins, commandée au plasticien et cinéaste Charles Matton. Tapis Anamorphosis en laine et en soie, collection « Florae Folium », design Sam Baron (Tai Ping).
Gros plan sur l’une des tables emblématiques de Willy Rizzo, la TRG, ronde et tournante, avec sa vasque-bar, ici dans sa version la plus récente, en amazonite. Dessus, une sculpture reproduisant des seins, commandée au plasticien et cinéaste Charles Matton. Tapis Anamorphosis en laine et en soie, collection « Florae Folium », design Sam Baron (Tai Ping). Didier Delmas pour IDEAT

À la pointe de l’avant garde

Côté mobilier, Willy Rizzo déteste les modèles scandinaves de l’époque, ni confortables ni luxueux. Avec l’aide de quelques artisans, il fabrique ce qu’il veut. La cuisine est argentée, il dessine un meuble-bar, dont le plan miroir se soulève pour dévoiler bouteilles et verres en cristal. Il y a du Kubrick dans l’air quand il juche ses tables basses sur des socles en retrait, leur donnant l’air de flotter dans l’espace. Sa première console, Flaminia, possède des montants en acier couplés avec d’autres en laiton, comme le bracelet d’une Rolex.

Un grand portrait de Jack Nicholson, l’ami éternel, pris en 1994 à Saint-Jean-Cap-Ferrat, où les deux copains passaient leurs vacances ensemble. Les trois oiseaux ont été rapportés de Kobe, au Japon, en 1948. Les sculptures des mains sont un souvenir d’Inde, sur une table basse Flaminia, l’une des premières lignes dessinées par Willy Rizzo, en 1968. Vase Water Illusion, fabriqué à la main, en verre coulé recyclé, design Assia Karaguiozova (Poltrona Frau).
Un grand portrait de Jack Nicholson, l’ami éternel, pris en 1994 à Saint-Jean-Cap-Ferrat, où les deux copains passaient leurs vacances ensemble. Les trois oiseaux ont été rapportés de Kobe, au Japon, en 1948. Les sculptures des mains sont un souvenir d’Inde, sur une table basse Flaminia, l’une des premières lignes dessinées par Willy Rizzo, en 1968. Vase Water Illusion, fabriqué à la main, en verre coulé recyclé, design Assia Karaguiozova (Poltrona Frau). Didier Delmas pour IDEAT

« C’était sombre, sexy, avec de la musique, de l’alcool et les plus jolies femmes », raconte Dominique. Les meubles de Rizzo sont conçus pour la convivialité. Son canapé modulable n’a pas d’accoudoirs afin d’accueillir un maximum de convives. Il se prolonge à l’infini. Ses tables basses tournantes contiennent une vasque en acier ou en laiton poli pour y disposer des bouteilles et des verres à servir sans avoir à se lever.

Près du canapé C, table basse Flaminia en laiton poli et en marbre noir, les deux signés Willy Rizzo. Parmi les souvenirs, Dominique Rizzo peinte par Jack Nicholson, un livre sur l’œuvre du photographe avec son portrait de Marilyn Monroe en couverture et, derrière, un tirage représentant le réalisateur Federico Fellini et l’actrice Anita Ekberg à Cinecittà, en 1960, l’année du film La Dolce Vita. Bougeoir rose en céramique avec sphère en faïence peinte et émaillée à la main. Luminaire dégradé de couleurs pastel en céramique, collection « Spacetrip » (Villa Arev).
Près du canapé C, table basse Flaminia en laiton poli et en marbre noir, les deux signés Willy Rizzo. Parmi les souvenirs, Dominique Rizzo peinte par Jack Nicholson, un livre sur l’œuvre du photographe avec son portrait de Marilyn Monroe en couverture et, derrière, un tirage représentant le réalisateur Federico Fellini et l’actrice Anita Ekberg à Cinecittà, en 1960, l’année du film La Dolce Vita. Bougeoir rose en céramique avec sphère en faïence peinte et émaillée à la main. Luminaire dégradé de couleurs pastel en céramique, collection « Spacetrip » (Villa Arev). Didier Delmas pour IDEAT

La terre entière défilant chez lui, Willy Rizzo voit son mobilier faire rapidement des émules. Son ami, le prince Igor « Ghighi » Cassini, l’inventeur du mot « jet-set », lui commande une TRG pour une pièce circulaire de son appartement du palais Torlonia, à Rome, et Brigitte Bardot, une version rectangulaire, TRV, pour la Madrague, à Saint-Tropez.

Parallèlement, le photographe passe son temps à Cinecittà, avec Fellini, De Sica, Antonioni, Rossellini… Pour Sergio Corbucci, réalisateur notamment de westerns-spaghettis, il crée en 1968 la console HI-FI C-105 montée sur acier brossé. Salvador Dalí veut tout de suite la sienne. Plus tard, Otto Preminger aura sa table carrée Francia, en bleu, blanc et rouge, pour sa villégiature de Saint-Jean-Cap-Ferrat, où Willy Rizzo prend ses vacances avec son ami Jack Nicholson.

/ De l’autre côté du canapé, sur une autre table Flaminia, la lampe Love dans sa version ronde en acier, intérieur cuivre. Parmi les souvenirs personnels, une photo de Willy Rizzo avec Audrey Hepburn et un dessin de Jack Nicholson représentant sa propre compagne, l’actrice Rebecca Broussard, mère de deux de ses enfants. Sous le réveil, plateau Riviera Arch en céramique (Octaevo).
/ De l’autre côté du canapé, sur une autre table Flaminia, la lampe Love dans sa version ronde en acier, intérieur cuivre. Parmi les souvenirs personnels, une photo de Willy Rizzo avec Audrey Hepburn et un dessin de Jack Nicholson représentant sa propre compagne, l’actrice Rebecca Broussard, mère de deux de ses enfants. Sous le réveil, plateau Riviera Arch en céramique (Octaevo). Didier Delmas pour IDEAT

« Il était gai, sensible et très humble, ajoute Dominique. C’était aussi un dragueur romantique. Son vrai prénom était Eros. Il vous faisait la cour en vous envoyant des fleurs. Il mettait des foulards au-dessus des lampes le temps d’un flirt, mais les foulards brûlaient. Alors il a créé la lampe Love, avec un variateur pour tamiser l’éclairage. »

La convivialité était de rigueur chez Willy Rizzo. Dans le grand salon, la table basse en verre et en acier s’ouvre en deux, révélant un bar dissimulé dans le pied. Les deux canapés C sont modulables sans limites de taille et n’ont pas d’accoudoirs pour accueillir un maximum de convives. Dans le reflet du miroir, on aperçoit à droite la bulle bleue d’une Galileo, la console HI-FI conçue par le designer pour écouter de la musique en y branchant un iPad ou un iPhone. Au-dessus de la cheminée, Le Suicide de Freud, de Jean Lagarrigue, sous une photo de Suzy Parker, mannequin puis actrice, dans l’escalier de Mademoiselle Chanel, en 1956. Sur la table basse, lampe Bud 3 en verre soufflé et en PMMA (un polymère), design Rodolfo Dordoni (Foscarini). Tapis Laminae Anigre en laine et en soie mate, collection « Bloom », design Jeff Leatham (Tai Ping). Jetés de canapés Velours lavé (à gauche) en velours lavé et Imprimé (à droite) en velours lavé et en coton (Caravane). Dessus, plaid Mascara en laine et en polyamide, design Moisés Hernández (Ligne Roset). Coussins en lin et en peau de chèvre du Tibet (Maison de Vacances).
La convivialité était de rigueur chez Willy Rizzo. Dans le grand salon, la table basse en verre et en acier s’ouvre en deux, révélant un bar dissimulé dans le pied. Les deux canapés C sont modulables sans limites de taille et n’ont pas d’accoudoirs pour accueillir un maximum de convives. Dans le reflet du miroir, on aperçoit à droite la bulle bleue d’une Galileo, la console HI-FI conçue par le designer pour écouter de la musique en y branchant un iPad ou un iPhone. Au-dessus de la cheminée, Le Suicide de Freud, de Jean Lagarrigue, sous une photo de Suzy Parker, mannequin puis actrice, dans l’escalier de Mademoiselle Chanel, en 1956. Sur la table basse, lampe Bud 3 en verre soufflé et en PMMA (un polymère), design Rodolfo Dordoni (Foscarini). Tapis Laminae Anigre en laine et en soie mate, collection « Bloom », design Jeff Leatham (Tai Ping). Jetés de canapés Velours lavé (à gauche) en velours lavé et Imprimé (à droite) en velours lavé et en coton (Caravane). Dessus, plaid Mascara en laine et en polyamide, design Moisés Hernández (Ligne Roset). Coussins en lin et en peau de chèvre du Tibet (Maison de Vacances). Didier Delmas pour IDEAT

Durant une décennie, de 1968 à 1978, Willy Rizzo édite ses meubles, qu’il vend dans le monde entier. Il conçoit une trentaine de modèles, dont une tête de lit Rolls, reprenant le capitonnage en cuir de la banquette arrière d’un véhicule, avec des accoudoirs rétractables. Sa société, basée à Rome, emploie jusqu’à 180 personnes.


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Willy Rizzo en Latin lover sur la cheminée du grand salon. Au fond, une photo de Marlene Dietrich au Festival de Cannes, en 1956. Serre-livres Swirl en marbre (Tom Dixon).
Willy Rizzo en Latin lover sur la cheminée du grand salon. Au fond, une photo de Marlene Dietrich au Festival de Cannes, en 1956. Serre-livres Swirl en marbre (Tom Dixon). Didier Delmas pour IDEAT

Entre design et photographie

Mais être chef d’entreprise, avec un comptable collé aux basques, l’ennuie. Il met la clé sous la porte et retourne vivre la dolce vita à plein temps. En 1979, il épouse Dominique dans le ranch de Jack Nicholson, à Aspen, dans le Colorado. Huit convives seulement ; l’actrice Anjelica Huston, alors liée à Nicholson, a tout préparé. Le couple Rizzo aura trois enfants : Willy Jr, Camilla et Gloria. 

Ce sont eux, avec leur mère, qui font aujourd’hui se perpétuer l’héritage paternel, à la fois design et photographique, dans une galerie de la rue de Verneuil, à Paris (VIIe), en face de la maison de Serge Gainsbourg. Le mobilier demeure édité et même fabriqué de père en fils en Italie par d’anciens employés de l’usine. Parfois décliné dans d’autres finitions, comme la dernière version de la table ronde TRG en amazonite.

Elle conserve aussi précieusement les appareils photo de Willy : Leica, Rolleiflex, Canon, Nikon…
Elle conserve aussi précieusement les appareils photo de Willy : Leica, Rolleiflex, Canon, Nikon… Didier Delmas pour IDEAT

« Les meubles de Willy Rizzo sont luxueux, confortables et fonctionnels, explique Dominique. Ils savent s’intégrer dans des architectures classiques ou contemporaines. Il avait le sens du décor, comme au cinéma. Les formes sont simples, évidentes, épurées. Il voulait qu’une pièce soit toujours plus utile, à la fois table et bar, table de jeu réversible, à tiroirs secrets… »

Des valises Vuitton reposent sagement sous un panoramique du peintre Guy Roisse, qui représente la baie de Naples, ville de naissance de Willy Rizzo. Table basse Flaminia ; à gauche, console HI-FI Galileo rouge ; photo d’Alfred Hitchcock au Festival de Cannes (toutes de Willy Rizzo). Sur la cheminée, lampe Snoopy en marbre, en métal et en verre, design Achille et Pier Giacomo Castiglioni (Flos). Dessous, tabouret Dorique en laiton poli, en or pâle et en verre (Mydriaz). Sur la table, luminaire noir ajouré en céramique, collection « Spacetrip » (Villa Arev).
Des valises Vuitton reposent sagement sous un panoramique du peintre Guy Roisse, qui représente la baie de Naples, ville de naissance de Willy Rizzo. Table basse Flaminia ; à gauche, console HI-FI Galileo rouge ; photo d’Alfred Hitchcock au Festival de Cannes (toutes de Willy Rizzo). Sur la cheminée, lampe Snoopy en marbre, en métal et en verre, design Achille et Pier Giacomo Castiglioni (Flos). Dessous, tabouret Dorique en laiton poli, en or pâle et en verre (Mydriaz). Sur la table, luminaire noir ajouré en céramique, collection « Spacetrip » (Villa Arev). Didier Delmas pour IDEAT

On n’y trouve jamais de plastique, uniquement de l’acier, du verre, du marbre, du bois et du laiton. Sur les canapés, surtout des peaux, de pécari, de sanglier ou d’antilope, plus rarement du tissu. « Sa vie était très gaie, brillante, il n’a jamais été snob, conclut sa femme. C’est une belle histoire, sincère, élégante et légère. » 


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