Grâce à la qualité des impressions et à l’audace de jeunes créateurs, les papiers peints jouent les trompe-l’œil et s’amusent à produire des effets de matière, des plus triviaux (des mini-feuilles de couleurs) aux plus nobles (le galuchat ou le tweed). À tel point qu’il semble presque impossible de les différencier des matières naturelles proposées par certains éditeurs…
Avec Oreades, Nobilis imagine un paysage abstrait, composé de strates de métaux rares et d’éclats de pierres précieuses. La matière version luxe…
Le papier peint Aqua Rosa s’inspire des petits carreaux de céramique méditerranéens (Hermès).
Certains éditeurs ont troqué l’imitation pour offrir des papiers peints en vrais matériaux naturels. C’est le cas de Pandan, issu de la collection « Selva », chez Arte International. Les fibres du pandan, une plante tropicale, sont coupées en bandes et tressées en diagonal.
CMO propose Buri, dans la gamme « Palmier », un tressage à base de tiges de Corypha.
Modèle Amakusa, collection « Paper Sculpture » (Elitis).
Modèle Tweed, collection « Foundation » (Cole & Son).
Sit-in imite à la perfection le cannage, une technique plébiscitée par le bon goût de l’époque (Wall & Decò).
Le motif Ripple Stripe est inspiré des fossiles, du béton et des profondeurs aqueuses du marbre, qui se juxtaposent à la fluidité d’eaux ondulantes (Anthology).