Puerto Escondido, la destination la plus cool pour les fans d’architecture

Vous ne savez pas encore où partir en vacances ? Cap sur la station balnéaire la plus en vue du moment.

En l’espace d’une dizaine d’années, Puerto Escondido, au Mexique, est passée de spot bohème pour surfeurs à hub en devenir pour l’architecture où, déjà, Tadao Ando, Kengo Kuma, Álvaro Siza et d’autres ont laissé leur trace. Un mouvement généré par l’ouverture de la Fundación Casa Wabi et son instigateur, l’artiste Bosco Sodi, pas en manque d’idées ni de moyens pour dynamiser ce territoire côtier du Pacifique.


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Sans doute l’espace le plus méditatif de la Fundación Casa Wabi ! À l’une des extrémités de l’ensemble architectural, le Japonais Tadao Ando a imaginé ce petit « volcan » où l’on peut venir se recueillir au bruit des vagues se brisant sur la plage. Le son se répercute sur les parois tandis que l’on ne distingue que le ciel azur.
Sans doute l’espace le plus méditatif de la Fundación Casa Wabi ! À l’une des extrémités de l’ensemble architectural, le Japonais Tadao Ando a imaginé ce petit « volcan » où l’on peut venir se recueillir au bruit des vagues se brisant sur la plage. Le son se répercute sur les parois tandis que l’on ne distingue que le ciel azur. Michel Figuet pour IDEAT

On commence à identifier Puerto Escondido sur la carte de la côte pacifique mexicaine à partir des années 30, tandis que ce petit port de pêche devient un point de chargement pour le commerce du café. À la fin des années 50, la bourgade connaît un nouvel essor avec l’arrivée de surfeurs américains qui ont repéré l’incroyable vague tubulaire qui déferle sur la plage de Zicatela. Dès lors, l’endroit devient une destination de choix pour les adeptes de la glisse, mais aussi pour les backpackers (« routards ») débarquant au petit matin après une nuit de bus depuis la ville de Mexico.

Si le tourisme s’accroît peu à peu, notamment grâce à la création d’un aéroport qui n’a d’international que le nom, aucune chaîne hôtelière haut de gamme ni restaurant gastronomique ne vont venir s’implanter. La station se développe ainsi gentiment, en conservant son caractère à la fois bohème, généré par le surf, et populaire, en raison d’une offre touristique bon marché.

Puerto Escondido, un paradis accessible

« En 2013, je travaillais sur un projet à Puerto Escondido pour un entrepreneur basé à Mexico, explique l’architecte français Ludwig Godefroy, installé depuis une quinzaine d’années au Mexique. Il avait de la famille là-bas et voulait y faire bâtir une villa résidentielle. En faisant le point avec des sous-traitants, l’un d’eux, spécialisé dans le béton, a voulu me montrer le chantier sur lequel il travaillait sur la côte, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la ville. Et, là, je suis tombé des nues en voyant l’ampleur de l’édifice en construction. »

Pour Casa VO, une maison totalement refermée sur elle-même, située en plein cœur de Puerto Escondido, l’architecte français Ludwig Godefroy a joué avec des pans obliques pour fractionner les espaces. Pas vraiment un toit, pas vraiment un mur, et pourtant les deux en même temps !
Pour Casa VO, une maison totalement refermée sur elle-même, située en plein cœur de Puerto Escondido, l’architecte français Ludwig Godefroy a joué avec des pans obliques pour fractionner les espaces. Pas vraiment un toit, pas vraiment un mur, et pourtant les deux en même temps ! Michel Figuet pour IDEAT

L’architecte était tout bonnement en train de découvrir le chantier de la fondation d’art Casa Wabi, qui allait constituer, quelques années plus tard, un nouveau point de bascule pour faire de Puerto Escondido un centre d’intérêt spécifique. Cette structure d’art contemporain est née de la volonté du plasticien mexicain Bosco Sodi.

Son intention ? Accueillir des artistes en résidence et les amener à développer des projets en lien avec les communautés locales. Une idée qu’il a élaborée avec la curatrice Patricia Martín, bien connue pour son travail sur la collection Jumex. Mais surtout, issu d’une famille très influente dans la région, l’homme connaît parfaitement la zone et, avec l’aide de son père, trouve un terrain où développer son programme : une immense parcelle recouverte d’une végétation entre maquis et bush, située directement sur le littoral, à côté de la lagune de Manialtepec. Le site, sauvage et rustre, est de toute beauté. 

Béton brut et bois sont à l’honneur dans Casa Ollama, le premier des projets de Ludwig Godefroy à Puerto Escondido.
Béton brut et bois sont à l’honneur dans Casa Ollama, le premier des projets de Ludwig Godefroy à Puerto Escondido. Michel Figuet pour IDEAT

Pour donner forme à son rêve, l’artiste est ambitieux : il sollicite ni plus ni moins que l’architecte japonais Tadao Ando, qu’il a croisé à Tokyo. Après plusieurs échanges, le sensei de l’architecture accède à sa demande et imagine une structure déployée autour d’un mur de quelque 310 mètres de long. « Cette paroi symbolise une sorte de limite entre la mer, à deux pas, et la chaîne de montagnes de Sierra Madre del Sur », explique le plasticien.

À une extrémité se trouve la demi-douzaine de studios pour les artistes ; à l’autre, des espaces d’exposition et son atelier ; et puis, au centre, une « maison » pour se rencontrer, échanger, prendre les repas… Le tout jouant avec la sobriété du béton, très wabi-sabi, le concept esthétique japonais qui va inspirer son nom à la fondation. Bosco Sodi raconte même que, les camions à béton ne pouvant arriver jusqu’au site, le matériau a été préparé sur place dans de petites bétonnières puis acheminé dans des seaux à dos d’homme. Il aura fallu deux ans de dur labeur, sous une chaleur parfois écrasante, pour faire sortir de terre ce projet unique.


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Dans le voisinage immédiat de la Fundación Casa Wabi, l’artiste Bosco Sodi a fait construire plusieurs autres lieux d’hébergement disponibles à la location, parmi lesquels Casa Cons. Son architecture très minimaliste se présente sous la forme d’un immense préau ouvert sur la plage, recouvert d’une toiture également en béton. Ce grand volume accueille à la fois la salle à manger, le salon, la cuisine ouverte… tandis que les chambres sont réparties dans cinq pavillons construits sur l’arrière du module principal.
Dans le voisinage immédiat de la Fundación Casa Wabi, l’artiste Bosco Sodi a fait construire plusieurs autres lieux d’hébergement disponibles à la location, parmi lesquels Casa Cons. Son architecture très minimaliste se présente sous la forme d’un immense préau ouvert sur la plage, recouvert d’une toiture également en béton. Ce grand volume accueille à la fois la salle à manger, le salon, la cuisine ouverte… tandis que les chambres sont réparties dans cinq pavillons construits sur l’arrière du module principal. Michel Figuet pour IDEAT

« J’avais juste exprimé un souhait : que le bâtiment principal évoque une palapa, cette habitation à toit de chaume typique des environs. » Sauf que celle-ci est sans aucun doute la plus importante jamais construite dans la région. Au fil des années, Bosco Sodi va solliciter d’autres architectes et les inviter à intervenir sur un domaine qu’il a délimité : Kengo Kuma pour un poulailler, Alberto Kalach pour un four à céramique, Álvaro Siza pour un atelier de l’argile, Jorge Ambrosi et Gabriela Etchegaray pour un jardin…

Sur le terrain restant inoccupé, il fait dans la foulée édifier un hôtel, l’Escondido, dont il confie la gestion au groupe mexicain Habita, ainsi que deux villas, Las Marianas et Casa Cons. Il cède également plusieurs lots qui vont permettre la construction d’autres villas parfaitement intégrées dans le paysage et, là encore, imaginées par un florilège d’architectes : Alberto Kalach (Punta Pajaros), Luby Springall et Julio Gaeta (Casa Matilda), Alberto Calleja (Casa Malandra et Casa Altanara), S-AR (Casa ­Cosmos), Ambrosi-Etchegaray (Casa Volta), Aranza de Ariño (Casa Tiny)…

Dernière réalisation en date de Ludwig Godefroy, Casa TO avait au départ été imaginée comme une combinaison de trois maisons accolées. Les propriétaires ont fait évoluer leur projet et l’architecte a accepté de modifier les plans sans pour autant remettre en question la structure initiale, en béton, cela va de soi. Il a ajouté des ouvertures circulaires pour pouvoir naviguer entre les espaces communs en même temps qu’il a poséla signature visuelle de l’adresse.
Dernière réalisation en date de Ludwig Godefroy, Casa TO avait au départ été imaginée comme une combinaison de trois maisons accolées. Les propriétaires ont fait évoluer leur projet et l’architecte a accepté de modifier les plans sans pour autant remettre en question la structure initiale, en béton, cela va de soi. Il a ajouté des ouvertures circulaires pour pouvoir naviguer entre les espaces communs en même temps qu’il a posé
la signature visuelle de l’adresse. Michel Figuet pour IDEAT

Pendant ce temps, sur les hauteurs du bourg de Puerto Escondido, Ludwig Godefroy a eu le temps d’achever Casa Ollama, qu’il a totalement pensée… en béton. Entre fortin et riad, la demeure occupe toute la superficie de la parcelle et cache en son sein les pièces pour séjourner, une piscine, des jardins en espalier ainsi qu’un toit-terrasse qui permet de profiter de la vue. Fort de ce projet, l’architecte est sollicité quelque temps plus tard par un couple d’amis de Mexico désireux de quitter la mégalopole pour la station balnéaire. Il réitère le même principe, en jouant cette fois-ci avec des plans obliques pour structurer l’espace.

« Le terrain, situé en pleine ville, n’était pas très grand, et l’idée d’un jardin autour d’une maison était trop périlleuse. J’ai donc opté pour des villas jumelles refermées sur elles-mêmes, là encore avec piscine, terrasses et lieux de vie à l’abri des regards », explique-t-il. Il en délivre une première paire (Casa VO), puis une seconde (Casa WO), que Gisela et Daniel, les heureux propriétaires, gardent un temps mais ne vont pas hésiter à revendre pour se lancer dans un nouveau projet.

Non loin de la Fundación Casa Wabi, l’architecte mexicain Alberto Kalach (Taller de Arquitectura X) a disséminé l’hôtel Terrestre dans le maquis. L’établissement ne s’appuie que sur des ressources naturelles (énergie solaire, ventilation…) pour fonctionner. Dans le domaine, les hôtes peuvent notamment profiter d’un grand bassin de nage littéralement posé sur le sable.
Non loin de la Fundación Casa Wabi, l’architecte mexicain Alberto Kalach (Taller de Arquitectura X) a disséminé l’hôtel Terrestre dans le maquis. L’établissement ne s’appuie que sur des ressources naturelles (énergie solaire, ventilation…) pour fonctionner. Dans le domaine, les hôtes peuvent notamment profiter d’un grand bassin de nage littéralement posé sur le sable. Michel Figuet pour IDEAT

« Nous avions repéré un autre terrain faisant face à la réserve naturelle de La Punta, sans vis-à-vis. Nous pensions au départ construire trois maisons sur le même principe que les précédentes. Le Covid est passé par là, les idées ont évolué… et nous avons eu envie de nous lancer dans un projet hôtelier », déclare le couple argentino-­mexicain. Ludwig Godefroy adapte alors les plans mais conserve la structure, qu’il perfore de grands cercles qui, aujourd’hui, sont la signature visuelle de Casa TO.


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Parallèlement, non loin de là, l’architecte Alberto Kalach répond à la commande de l’homme d’affaires argentin ­Ezequiel Ayarza Sforza. Séduit par la nature de La Punta, celui-ci y a trouvé une parcelle où il souhaitait dans un premier temps faire bâtir une résidence secondaire. Puis il s’est ravisé et, dans un acte « philanthropique », a décidé de projeter un hôtel « de ­manière à pouvoir partager avec d’autres cette splendeur naturelle », confie-t-il.

Outre des studios et des ateliers de travail pour les artistes résidents, la Fundación Casa Wabi dispose d’un vaste espace d’un seul tenant (450 m2) qui accueille chaque année une exposition temporaire. Après Daniel Buren, Ugo Rondinone ou encore Lawrence Weiner, c’est la Suissesse Claudia Comte qui investit les lieux cette année. Inspirée par la nature environnante et utilisant des techniques artisanales, l’artiste représente un paysage intérieur qui s’impose en contraste avec le béton nu, signature de l’architecte Tadao Ando.
Outre des studios et des ateliers de travail pour les artistes résidents, la Fundación Casa Wabi dispose d’un vaste espace d’un seul tenant (450 m2) qui accueille chaque année une exposition temporaire. Après Daniel Buren, Ugo Rondinone ou encore Lawrence Weiner, c’est la Suissesse Claudia Comte qui investit les lieux cette année. Inspirée par la nature environnante et utilisant des techniques artisanales, l’artiste représente un paysage intérieur qui s’impose en contraste avec le béton nu, signature de l’architecte Tadao Ando. Michel Figuet pour IDEAT

Pour autant, l’établissement Casona Sforza demeure très discret. Depuis la route, aucun panneau n’indique cette architecture composée de deux élégantes successions d’arches en brique littéralement posées sur la plage. Peu après, Alberto Kalach s’illlustre de nouveau avec un hôtel, situé cette fois-ci à proximité de Casa Wabi et dans un style totalement différent.

Dès son lance­ment, Terrestre, opéré par Grupo Habita, défraie la chronique médiatique avec son allure de temple maya en brique qui semble jaillir du bush. Là encore, on parle d’une petite ­quinzaine de chambres qui assurent aux résidents une jolie qualité de vie lors de leur séjour. 

Les trois établissements présents sur le territoire de la fondation – Alberto Kalach y avait déjà signé une première structure hôtelière – ainsi que la quinzaine de villas à louer composent désormais une petite agglomération dont la dynamique a d’ores et déjà commencé à se propager vers le sud, en direction de Mazunte, et qui n’a pas tardé à attirer les aficionados de l’architecture du monde entier. Inutile de préciser que les tarifs demandés n’ont plus rien à voir avec ceux qui sont pratiqués en ville.

Cette petite structure hôtelière est finalement dotée de six chambres situées à l’arrière des terrasses en espalier et de trois autres dans la partie haute du bâtiment, avec vue sur le jardin. Depuis peu, Casa TO dispose également d’un restaurant ouvert à la clientèle extérieure.
Cette petite structure hôtelière est finalement dotée de six chambres situées à l’arrière des terrasses en espalier et de trois autres dans la partie haute du bâtiment, avec vue sur le jardin. Depuis peu, Casa TO dispose également d’un restaurant ouvert à la clientèle extérieure. Michel Figuet pour IDEAT

En faisant quelques recherches sur un célèbre site de location résidentielle, on trouvera facilement les villas Casa Naila et Casa Cal, signées par BAAQ’ – l’agence qui a supervisé la construction de Casa Wabi pour Tadao Ando –, Casa Cova, dessinée par Anonimous, ou encore Casa en El Torón, par Ignacio Urquiza Arquitectos (IUA).

« Les tarifs du foncier à Puerto Escondido ayant énormément grimpé en l’espace de trois ans, les futurs propriétaires s’éloignent de l’agglomération ou du site de Casa Wabi, désormais très identifié », confirme Ludwig Godefroy. Un phénomène qui pourrait bien aller en s’accroissant, si l’on considère la récente reprise des travaux d’agrandissement de l’aéroport « international », orchestrée par… Alberto Kalach.


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Cette maison pose d’une certaine manière les bases du principe architectural que Ludwig Godefroy a souhaité privilégier par la suite : un édifice en béton occupant l’intégralité de la parcelle pour permettre à ses habitants d’évoluer à l’abri des regards. Les pièces de vie, pour certaines totalement ouvertes, rayonnent autour d’un large patio doté d’une piscine et offrant l’accès à un toit-terrasse
Cette maison pose d’une certaine manière les bases du principe architectural que Ludwig Godefroy a souhaité privilégier par la suite : un édifice en béton occupant l’intégralité de la parcelle pour permettre à ses habitants d’évoluer à l’abri des regards. Les pièces de vie, pour certaines totalement ouvertes, rayonnent autour d’un large patio doté d’une piscine et offrant l’accès à un toit-terrasse Michel Figuet pour IDEAT

Nos meilleures adresses à Puerto Escondido

Casa TO

Conçu par Ludwig Godefroy à La Punta, ce riad moderne recelant 9 chambres se déploie dans un écrin de béton qui abrite également une piscine, un lobby ombragé et un restaurant ouvert à la clientèle extérieure. 

> Morelos s/n, Brisas de Zicatela, La Punta.Tél. : +52 56 4157 7458. Casato.mx

Terrestre

Dans le périmètre de la Fundación Casa Wabi, cet établissement géré par Grupo Habita est le dernier-né des hôtels de la zone. Comprenant 14 chambres, un spa, une piscine circulaire, un restaurant, un bar et un jardin, le projet architectural d’Alberto Kalach, pour le moins radical, semble émerger de la mangrove. 

> Carretera Federal Salina Cruz – Santiago Pinotepa Nacional Km 113. Tél. : +52 55 5282 2199. Terrestrehotel.com

Les 14 suites de l’hôtel, disposant chacune d’une piscine privée et d’une terrasse avec vue, sont réparties dans deux édifices en brique et en béton aux contours des plus rectilignes.
Les 14 suites de l’hôtel, disposant chacune d’une piscine privée et d’une terrasse avec vue, sont réparties dans deux édifices en brique et en béton aux contours des plus rectilignes. Michel Figuet pour IDEAT

Casona Sforza 

Cette succession d’arches en brique conçue par Alberto Kalach, située au sud de La Punta, abrite 11 suites, un bar, un restaurant (ouvert à la clientèle extérieure) ainsi qu’une somptueuse piscine circulaire, le tout à deux pas de la plage. 

> La Barra de Colotepec. Tél. : +52 55 1328 4105. Casonasforza.com

Kakurega Omakase

Jouxtant l’hôtel Terrestre mais opérée par l’Hotel Escondido, la table de Keisuke Harada se déploie dans une palapa dessinée par l’atelier d’architecture TAX. Selon un menu de dégustation omakase (une sélection surprise), le chef japonais envoie une dizaine de plats où les saveurs du pays du Soleil-Levant croisent celles de ce rivage-ci du Pacifique. 

> Carretera Federal Salina Cruz – Santiago Pinotepa Nacional Km 113. Tél. : +52 95 4201 8768.

La salle d’eau illustre parfaitement la volonté de l’architecte de limiter l’apport de mobilier, dans la mesure où certains éléments (toujours en béton) ont été intégrés dès la conception.
La salle d’eau illustre parfaitement la volonté de l’architecte de limiter l’apport de mobilier, dans la mesure où certains éléments (toujours en béton) ont été intégrés dès la conception. Michel Figuet pour IDEAT

Chicama

Située presque au bout de la rue principale de La Punta, cette table péruvienne fera le bonheur des amateurs de poisson mariné sous la forme de ceviche. 

> Alejandro Cárdenas Peralta, Brisas de Zicatela, La Punta.Tél. : +52 95 4141 7428.


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Atarraya

Cette table récente est sans doute le meilleur plan de Puerto Escondido. Pour son cadre charmant à l’écart du brouhaha de La Punta, ses cocktails de haute volée et, évidemment, sa cuisine qui sort des sentiers battus. 

> Guerrero 633, Brisas de Zicatela, La Punta. Tél. : +52 81 1277 7802.

Non loin de la Fundación Casa Wabi, l’architecte mexicain Alberto Kalach (Taller de Arquitectura X) a disséminé l’hôtel Terrestre dans le maquis. L’établissement ne s’appuie que sur des ressources naturelles (énergie solaire, ventilation…) pour fonctionner. Dans le domaine, les hôtes peuvent notamment profiter d’un grand bassin de nage littéralement posé sur le sable.
Non loin de la Fundación Casa Wabi, l’architecte mexicain Alberto Kalach (Taller de Arquitectura X) a disséminé l’hôtel Terrestre dans le maquis. L’établissement ne s’appuie que sur des ressources naturelles (énergie solaire, ventilation…) pour fonctionner. Dans le domaine, les hôtes peuvent notamment profiter d’un grand bassin de nage littéralement posé sur le sable. Michel Figuet pour IDEAT

Xcaanda 

Échappez-vous de votre hôtel pour prendre un desayuno (« petit déjeuner ») sur la plage. Le spot idéal pour siroter un capuccino et grignoter des pancakes en scrutant les vagues. 

> Sur les plages de Zicatela et de La Punta. Xcaandapuerto.com

Fundación Casa Wabi

Créée à l’initiative de l’artiste Bosco Sodi, cette fondation d’art contemporain conçue par Tadao Ando accueille des artistes en résidence ainsi qu’une exposition annuelle (actuellement, et jusqu’à la fin du mois de janvier 2024 : « Claudia Comte. From Where We Rise »). Réservation en ligne obligatoire.

> Carretera Federal Salina Cruz – Santiago Pinotepa Nacional Km 113. Casawabi.org

La villa se prolonge tout naturellement vers l’extérieur par une piscine, de rigueur vu la dangerosité de la mer à cet endroit de la côte pacifique, et par de petites terrasses adjacentes, qui opèrent une transition avant la plage.
La villa se prolonge tout naturellement vers l’extérieur par une piscine, de rigueur vu la dangerosité de la mer à cet endroit de la côte pacifique, et par de petites terrasses adjacentes, qui opèrent une transition avant la plage. Michel Figuet pour IDEAT

Meridiano 

Inaugurée en février 2023, cette galerie d’art fondée par Nicholas Olney et Boris Vervoordt organise deux expositions par an (actuellement, la Coréenne Kimsooja) dans une architecture minimaliste très inspirante pour la méditation. 

> Carretera Federal Salina Cruz – Santiago Pinotepa Nacional Km 113. Meridiano.art

Comment aller à Puerto Escondido ? 

Air France dessert l’aéroport Mexico-Benito Juárez depuis Paris-CDG : 12 vols/semaine. Aller-retour à partir de 711 € en classe éco. Ensuite, emprunter l’une des compagnies mexicaines (Viva Aerobus, Volaris…) pour rallier, en 1 h 20, l’aéroport de Puerto Escondido. Pour visiter les architectures évoquées, il est conseillé de louer une voiture chez l’un des loueurs présents à l’aéroport. Ceux qui ne souhaitent pas conduire pourront recourir à des taxis, ou même faire organiser des transferts depuis leur hôtel.


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