Quel est le point commun entre une table fabriquée à partir de feuilles mortes, un meuble hybride produit en circuit court, un système de rangement sans colle ni vis, un tapis en lin français et un textile hybride inspiré d’un artisanat local ? Toutes ces créations innovantes ont reçu un prix lors du 15e Concours Cinna révélateur de talents en 2021.
Cinna, un éditeur de mobilier d’avant-garde
S’adressant chaque année aux écoles et aux jeunes agences de design du pays, l’événement organisé par l’éditeur de mobilier offre une véritable opportunité professionnelle aux participants. « L’originalité du concours est de commercialiser la plupart des produits récompensés. Pas seulement dans les 80 boutiques Cinna de France, mais aussi dans les 800 magasins Ligne Roset à travers le monde », précise le directeur commercial et marketing de l’entreprise, Bruno Allard.
Le Concours Cinna révélateur de talents imaginé par Michel Roset qui a effectivement révélé nombre de designers – de Benjamin Graindorge à Pierre Favresse – s’est teinté depuis 2019 d’une approche écologique à travers les thématiques imposées. « On a d’abord donné pour consigne de créer des produits à partir de chutes de notre industrie, puis de privilégier les circuits courts et, l’an dernier, de ressusciter des artisanats régionaux », raconte Bruno Allard, selon qui « le beau et le fonctionnel ne suffisent plus », d’où l’ajout de la « notion de bon. »
Avec pour thème « Le home office sous contrainte carbone », la prochaine édition du Concours Cinna révélateur de talents (remise des prix en juin) s’annonce aussi plus transversale. « Jusqu’ici, on se limitait à des produits faciles à éditer, comme des accessoires, des luminaires ou du textile. Mais, cette année, il n’y aura pas de catégories. Libre aux participants de se lancer dans un canapé ou un fauteuil. » Reste à patienter pour découvrir ceux qui tireront leur épingle du jeu.