Birgitta Wolfgang et Julia Mincarelli © Sisters Agency

A Paris : équilibre capital chez Ashley Maddox

Dans cet appartement du quartier de Saint-Sulpice habité par une Américaine, l’architecture classique est contrebalancée par des teintes audacieuses et des motifs graphiques, les antiquités et les meubles fifties rehaussés de touches bohèmes. Un savant mélange qui diffuse une ambiance aussi intime qu’élégante.

Le décor est ainsi riche de pièces d’art, d’accessoires d’époque et de trouvailles chinées par Ashley Maddox lors de séjours en Europe, en Afrique du Sud mais aussi dans sa cité natale, Los Angeles, ou encore à Paris, sa ville d’adoption.

Dans le corridor, le parquet a été repeint en bleu marine profond. Console du XIXe. Photo de l’artiste américaine Taryn Simon. Le lustre en cristal de roche et la table avec plateau en marbre datent du XIXe. Tulip Chair (Knoll, 1956) d’Eero Saarinen.
Dans le corridor, le parquet a été repeint en bleu marine profond. Console du XIXe. Photo de l’artiste américaine Taryn Simon. Le lustre en cristal de roche et la table avec plateau en marbre datent du XIXe. Tulip Chair (Knoll, 1956) d’Eero Saarinen. Birgitta Wolfgang et Julia Mincarelli © Sisters Agency

Soigneusement choisies, les couleurs ont le plus contribué à la transformation des lieux. Les papiers peints audacieux, les tissus vifs, les murs roses, les œuvres d’art et les carreaux de ciment stupéfiants de chez Popham Design (tous fabriqués au Maroc) signent non seulement un style particulier mais contribuent en grande partie à distiller une ambiance chaleureuse.

Dans la chambre parentale, rideaux bleu paon de Florence Broadhurst et couvre-lit en tissu kenté vintage du Ghana (trouvé chez Amatuli à Johannesburg). Lustre de Børge Mogensen et lampe sur pied italienne des sixties chinée aux puces à Paris. Au-dessus du lit, deux photos de Candida Höfer.
Dans la chambre parentale, rideaux bleu paon de Florence Broadhurst et couvre-lit en tissu kenté vintage du Ghana (trouvé chez Amatuli à Johannesburg). Lustre de Børge Mogensen et lampe sur pied italienne des sixties chinée aux puces à Paris. Au-dessus du lit, deux photos de Candida Höfer. Birgitta Wolfgang et Julia Mincarelli © Sisters Agency

« J’étais au lycée avec Samuel DoweSandes, l’un des membres du duo qui se cache derrière Popham Design. Teintes et graphisme ajoutent immédiatement de la personnalité à un espace de vie. J’aime évoluer dans un tel cadre, même s’il faut rester vigilant, à Paris, dans un bâtiment vieux de 350 ans et sous un ciel souvent gris. Chaque motif et chaque coloris utilisés sont chaleureux et accueillants mais assez classiques », explique Ashley Maddox.

Cette approche équilibrée et cette attention portée aux détails ont donné naissance à une circulation particulière. Chaque espace semble dialoguer respectueusement avec le suivant, laissant les différences opérer tout en jetant des ponts grâce aux répétitions de thèmes et de motifs. Matières, couleurs et lignes architecturales, tout se fond naturellement dans une paisible harmonie.

Entre la cuisine et la chambre d’amis, le coin salon est aussi chic que cosy malgré la hauteur sous plafond. Fauteuil en rotin attribué à Franco Albini et Janine Abraham. Table basse en bois des sixties. Canapé Caravane. Tapis berbère Beni Ouarain rapporté du Maroc. Dans la bibliothèque rose, les photos encadrées sont (de haut en bas et de gauche à droite) de Roman Loranc, de Marc Riboud à côté d’une lithographie de Michel Debré, de Saul Leiter et une autre de Marc Riboud.
Entre la cuisine et la chambre d’amis, le coin salon est aussi chic que cosy malgré la hauteur sous plafond. Fauteuil en rotin attribué à Franco Albini et Janine Abraham. Table basse en bois des sixties. Canapé Caravane. Tapis berbère Beni Ouarain rapporté du Maroc. Dans la bibliothèque rose, les photos encadrées sont (de haut en bas et de gauche à droite) de Roman Loranc, de Marc Riboud à côté d’une lithographie de Michel Debré, de Saul Leiter et une autre de Marc Riboud. Birgitta Wolfgang et Julia Mincarelli © Sisters Agency