Mais notre adresse préférée c’est Israel Abou, une boutique-galerie à la sélection plus que pointue. Le photographe et artiste français Gregory Abou, fondateur de ce lieu insolite, y propose la vaisselle Astier de Villatte ainsi que les systèmes hi-fi de La Boîte Concept, entre autres… Des objets oeuvre d’art uniquement (2 Sharabi Street).
Le soir, découvrez Ya-Pan, le nouveau bistro japonais du génial chef Yuval Ben Neriah, ouvert au mois de mai. Savourez un burger japonais ou un classique pain/beurre aux algues nori. Le long bar central crée un espace social dynamique, tandis que les parois métalliques colorées qui le surplombent reflètent les lumières de la ville alentour (26 Nachmani Street). Enfin, passez la nuit au Brown Beach House, un hôtel mixant l’esprit plage et le buzz urbain de Tel-Aviv dans un style 1950s (64 HaYarkon Street).
Jour 2 : Le centre-ville
Le centre-ville de Tel-Aviv regroupe plus de 4 000 bâtiments de pur style Bauhaus, construits dans les années 30, d’où son surnom de « Ville Blanche ». Ils s’épanouissent autour du boulevard Rothschild et de ses pelouses ombragées, kiosques à café et chaises longues en libre-service. Le souk HaCarmel se visite pour son ambiance locale et ses milliers de jolis et délicieux boui-boui. Dans ses ruelles, on trouve aussi la petite boutique de la décoratrice d’intérieur Mai Morgenstern, Mula. Coussins et linge de maison sont dessinés par ses soins (31 Yom Tov).
Au cœur de la ville blanche, on ne manquera pas non plus Hibino, une boutique-galerie dédiée aux artisanats japonais et scandinaves. Des meubles et objets de tous les jours qui célèbrent la beauté simple et sans artifice du quotidien (30 Yavne Street). A quelques rues, Shoonra est l’une des plus anciennes boutiques déco de la ville, un peu bohème et complètement vintage. Ses collections de mobilier, textiles et petits accessoires sont arrangées dans huit pièces coquettes et chaleureuses dans une ancienne pizzeria (10 Yochanan Hasandlar).
Si l’heure du déjeuner a sonné, on pourra s’attabler sur la terrasse du Montefiore, un hôtel qui a su remettre le charme et l’élégance des années 20 au menu (36 Montefiore Street).
Ensuite, virée chez Papier, un espace dédié à la papeterie, tout en noir, blanc et bois. Tous les produits sont faits en Israël, qu’il s’agisse des carnets reliés de cuir ou couverts de bois recyclé, ou des graphismes et typos 100 % exclu, en hébreu ou en anglais. (1 David HaMelech Avenue). A deux pas, Yooletta propose également des articles de papeterie dans un style plus fleuri, plus girly (19 Sderot Masaryk).
Enfin, détente bien méritée sur le rooftop du Poli House de Karim Rashid. Pour piquer une tête dans la piscine ou profiter du coucher de soleil sur la ville, tout simplement (1 Nahalat Binyamin).