Ce qu’il ne fallait pas louper pendant la semaine du design 2024 à Paris

Installations démentes, foule d'expositions et présentations de nouveaux produits : voici les événements qui ont marqué la semaine du design à Paris qui se tenait en ce mois de janvier 2024.

Fin janvier 2024, entre Paris Déco Home, Paris Déco Off, Maison&Objet In The City et les marques et galeries qui profitaient de ces évènements pour mettre en scène leurs nouveautés et ouvrir au public leurs dernières expositions, la capitale hexagonale battait au rythme du design. Suivez le guide pour un tour d’horizon du meilleur de la semaine.


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Les gourmandises d’Uchronia, star de la semaine du design

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Uchronia a su s’imposer parmi les incontournables de la semaine du design de Paris. Chaque fois, leurs installations démentes transportent les visiteurs dans leur monde haut en couleurs. Le collectif porté par Julien Sebban s’associe une fois encore à Prelle, manufacture d’étoffes et entreprise familiale depuis 5 générations, et investit, au seine de leur showroom parisien, une pièce secrète encore inconnue du public.

Dans cette « Candy Box » célébrant l’artisanat dont les murs ont été peints en rose guimauve, le mobilier se pare des nouveaux tissus imaginés par Uchronia et confectionnés par Prelle. Soit des jacquards à fleurs et à motifs vagues inspirés par ceux des dessinateurs Galy et Gallien et déclinés dans des dégradés façon coucher de soleil. À tomber.

Un fil en or

© Nicolas Héron
© Nicolas Héron

On connaissait déjà les collages de papier de Victor Cadene, confectionnés à partir de ses dessins soigneusement découpés et inspirés notamment par le monde Antique. Jusqu’au 3 février, la Galerie Chenel, située en face du Louvre, quai Voltaire, spécialisée dans la sculpture latine, accueille son exposition « Capriccio, l’Antiquité rêvée » qui met en miroir statues et urnes d’époques avec les œuvres de l’artiste, des scènes de vie prenant la forme d’amphores. Le clou du spectacle ?

Sans doute la tapisserie Capriccio réalisée par la Manufacture d’Aubusson Robert Four d’après l’une de ses illustrations qui, transposant son trait dans une nouvelle dimension, rappelle à la fois les verdure des XVIe et XVIIe siècles que les caprices architecturaux peints au XVIIIe siècle par Giovanni Paolo Pannini.

Toute première fois

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  1. En 2020, Jurgita Dileviciute, Theresa Marx, Clément Deboeuf et Maria, quatre amis venant de toute l’Europe qui se sont trouvés à Londres, fondent Project 213A, une maison d’édition basée au Portugal. D’ailleurs, ce nom fait référence à une adresse de la capitale anglaise où chacun a habité à différents moments.

Pour son baptême de la semaine du design à Paris, le label s’imposait dans l’espace galerie du nouveau restaurant-hub artistique du Top Chef et ancien sous-chef de l’Arpège, Victor Blanchet, juste avant son ouverture officielle. La griffe, qui oscille entre artisanat traditionnel et esthétique futuriste – sa chauffeuse en miroir est un incontournable -, dévoilait son dernier-né, le Porto Modular Sofa, son canapé à ras du sol en skaï métallique.

Hors les murs 

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À la fois éditeur de mobilier contemporain et galerie d’art et de design, Pradier-Jeauneau, qui a pignon sur rue aux puces de Saint-Ouen, a ouvert pour l’occasion un espace éphémère dans le 6e arrondissement. En plus d’y présenter des pièces de Nestor Perkal, de Pierre Guariche et de Charlotte Perriand – ils sont spécialisés dans le design historique français – et les meubles de leur première collection, Kom (qui signifie « viens » en hébreu) dessiné par Isabelle Stanislas, les fondateurs, Jérémy Pradier et Aurélien Jeauneau y dévoilaient également « Refuges », exposition mettant en scène les œuvres bourrées d’onirisme de l’artiste Guillaume Delvigne.


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Parcours d’art à la semaine du design

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« Tout au long de nos 30 années d’activité, l’art a eu une influence croissante sur nous, notamment en ce qui concerne notre perception de la couleur et les quelques endroits où l’art et l’artisanat se sont croisés dans l’histoire de l’art récente, comme dans l’œuvre d’Anni Albers Nous sommes donc ravis d’exposer dans cette magnifique galerie et de partager l’espace avec des artistes inspirants », a déclaré Luis De Oliveira, cofondateur de la griffe de mobilier espagnole De La Espada, qui exposait au sein du lieu d’Amélie du Chalard, la galerie Amélie, Maison d’Art et en regard des toiles géométriques et colorées de Ludovic Philippon ses dernière créations, dont celles imaginées par le Parisien Anthony Guerrée.