1/ Smoked Wood de Laureline Galliot (Nodus)
Après Tufty, dévoilé l’année dernière par Nodus, Laureline Galliot signe à nouveau chez l’éditeur italien avec le tapis Smoked Wood. L’occasion pour elle de poursuivre sa réinterprétation des tapisseries persanes dont elle transforme les médaillons, bordures et franges à l’aide de son Ipad. Des éléments traditionnels, devenus méconnaissables, qu’elle a décidé d’habiller des couleurs du bois fumé pour un résultat des plus chaleureux.
2/ Lineynaya de Raphaël Navot (Galerie Diurne)
Largement applaudi pour le décor sensible et original qu’il a conçu à l’Hôtel National des Arts et Métiers, Raphaël Navot s’illustre cet automne à la galerie Diurne (45, rue Jacob, 75006) avec une tapisserie et cinq tapis noués à la main. Réunis au sein de la collection « Land », les différents modèles transposent chacun les couleurs, reliefs et textures représentées sur des images satellites que le designer collectionne depuis des années.
3/ Dancefloor de GGSV (Gufram)
Les deux complices du studio GGSV manient la couleur avec une créativité déconcertante. Une fois n’est pas coutume avec leur tapis Dancefloor édité par Gufram. Pour la dernière collection de la marque italienne, conçue en hommage aux discothèques des années 70 et 80, ils détournent la lumière des éclairages néons avec une technique d’impression si précise qu’elle semble donner du relief à leur motif.
4/ Athis de Stéphane Parmentier (Manufacture de Cogolin)
Après dix-sept années à travailler pour Lanvin, Karl Lagerfeld, Givenchy ou Christofle, Stéphane Parmentier renoue aujourd’hui avec l’univers du textile. Architecte d’intérieur et designer depuis 2000, l’ex-styliste s’est inspiré des pavages traditionnels de sa Provence natale pour rythmer une série de tapis en laine, lin et soie. Tissée dans le Var par la Manufacture Cogolin, chaque pièce se décline en nuances pastels ou différents gris pour une ambiance plus urbaine.
5/ Biba de Ferrucio Laviani (London Art)
Déjà auteur de plusieurs papiers peints pour Londonart, un label de design paradoxalement basé en Italie, le directeur artistique de Kartell a cette fois imaginé des tapis aux motifs géométriques et aléatoires : des rayures, des quadrillages, une trame psychédélique ou encore une composition plus libre, inspirée par les prémices du modernisme, qui confère au modèle Biba un peu de l’âme du Swinging London…