Avec sa nouvelle collection « Carnet d’artistes », Mériguet-Carrère invite de jeunes créateurs à repenser le médium du papier peint. Parmi ces artistes, l’illustrateur et décorateur Victor Cadene prend le parti de la frise.
Mériguet-Carrère, maître français de la couleur
Depuis sa création en 1962, Mériguet-Carrère est pionnier dans la rénovation de lieux d’exception. Sa spécialité ? La peinture décorative. Du Palais de l’Élysée aux maisons d’Yves Saint Laurent, l’entreprise intervient dans la dorure, le travail des cuirs et dans les décors peints pour redonner à ces éléments leurs lustres d’antan. Une expertise d’exception qui s’appuie sur l’héritage et la préservation de techniques du XVIIème siècle.
Fondé sur un savoir-faire traditionnel, la maison tourne son excellence vers la modernité. De nouvelles techniques sont imaginées et des collaborations artistiques élargissent leurs gammes de peintures. Après la joyeuse collection « Flowers » conçue avec la designer India Mahdavi et plus récemment la redécouverte chromatique de la décoratrice Madeleine Castaing, l’établissement confirme son esprit créatif avec sa nouvelle collection « Carnet d’artistes ». Une carte blanche proposée à de jeunes talents pour repenser le papier peint et s’appuyant sur les couleurs mythiques de l’atelier. C’est, entre autre, avec Victor Cadene, que Mériguet-Carrère inaugure cette collection.
Un décor illusionniste signé Victor Cadene
Passionné des arts décoratifs et maitre de la couleur qui traverse les styles avec créativité, Victor Cadene porte en lui l’esprit Mériguet-Carrère. Ses décors miniatures allient la minutie d’un orfèvre et l’œil aiguisé d’un coloriste. Les motifs, les textures et les styles s’assemblent, avec harmonie dans des intérieurs aussi imaginaires que réalistes. C’est cette spontanéité digne d’une scène de théâtre qui séduit quiconque pose le regard dans ces petits mondes décoratifs. Ses compositions papiers l’amènent ainsi à explorer de nouveaux supports. Après les illustrations et les vitrines pour la parfumerie Diptyque, puis la création d’un tapis pour la maison Pinton, il s’affronte à la peinture.
Pour sa première collaboration avec Mériguet-Carrère, Victor Cadene continue ses trompes l’œil en s’intéressant à la frise de papier peint. Disparu du monde décoratif, l’artiste réinterprète cet élément mural comme un bas-relief antique qui souligne les volumes architecturaux. Les détails y foisonnent entremêlant motifs néoclassique et couleurs Nabis dans une composition des plus modernes. Avec les deux frises « Un éléphant dans un magasin de porcelaine » et « Entrelacement », Victor Cadene joue l’illusionniste et remet au goût du jour la frise de papier peint.
> Collection « Carnet d’artistes » par Victor Cadene pour Mériguet-Carrère, plus d’infos ici.