À la Fiera Rho, sur le stand de Saba Italia, les
tables de la collection « Ring », de l’Italienne Serena
Confalonieri.
Parfaitement articulé
pour être replié et devenir un tabouret, le lit de repos
Brando, de Giuseppe Arezzi, chez Campeggi, éditeur
aux innovations souvent malicieuses.
Venue de
New York jusqu’au showroom de Porro, la designeuse
japonaise Nao Tamura autrice de la console Origata,
découpée à la manière d’un kimono.
La gamme « Tres », d’Alberto
Sánchez (à gauche) et d’Eduardo Villalón, le duo
espagnol de Mut Design.
Les visiteurs assistent à l’événement Alcova pour
revoir des créatrices comme Elisa Uberti, au côté de
Moussou, sa sculpture lumineuse en céramique.
Découvert
l’an dernier à Alcova, via le Mobilier national, Aurélien
Veyrat n’utilise que des briques récupérées pour ses
sculptures, ici la collection « Fragment 24 ».
Sous les ors du Palazzo
Litta, l’installation « Ensemble » de Pietrachiara met en
scène ses paravents Fluxus.
La designeuse anglaise Faye Toogood assise dans
le fauteuil de sa collection « Squash » imaginée
pour l’éditeur italien Poltrona Frau. Une première
collaboration que viennent compléter un pouf, une
table basse, un tapis et un miroir.
Ron Arad (lire p. 112) lui aussi fête
ses 30 ans d’entente fructueuse, mais avec Moroso.
Le grand designer israélien venu de Londres met
en évidence sa capacité à proposer des nouvelles
versions de ses classiques et des modèles originaux,
comme ici le fauteuil One Page.
Chez Cassina, on pourrait se croire dans une
scène d’un film dystopique. « Somewhere Else » n’est
autre que l’installation du designer français Philippe
Starck, qui célèbre ses 30 ans de créations pour le
label italien.
Au cœur des stands de la Fiera,
le designer japonais Naoto Fukasawa (lire p. 98) et
ses chaises Bunna dessinées pour l’éditeur bosnien
Zanat avec qui il partage une grande passion pour le
bois.
Poids lourd
discret de l’architecture internationale, très présent
dans le design contemporain, signore Piero Lissoni
au nouveau siège milanais qu’il a livré à l’horloger
Audemars Piguet.
Chaque année,
la manifestation Doppia Firma montre le fruit du travail
entre un grand designer et un maître artisan. Ici, à la
villa Mozart, la console Abissa, de Jean Servais Somian
et de l’ébéniste Giordano Viganò.
Dans la sacristie de l’église Santa Maria del Carmine,
les pièces de la collection « Chamade », signées Pierre
Marie Agin, révèlent l’exceptionnel savoir-faire de la
cristallerie Saint-Louis.
À
Varedo, villa Bagatti Valsecchi, les fondateurs d’Alcova,
Valentina Ciuffi et Joseph Grima, reçoivent le monde
entier. À l’instar de la designeuse chinoise Zhongyu
Zhang, de MMR Studio, finaliste au festival Design
Parade Hyères 2024 (voir IDEAT #166, p. 63).
Les artisans sud-coréens
expriment leurs réflexions sur l’épaisseur via l’exposition « Thoughts on Thickness », de Choi Jooyeon,
dans la galerie de Rossana Orlandi.
Dans la cour
d’honneur de l’Università degli Studi di Milano, Jacopo
Foggini a suspendu sa création de huit mètres de haut
au-dessus d’un divan circulaire de l’architecte Massimo
Iosa Ghini, héros eighties du mouvement bolidiste. Il
faut y voir un rouge à lèvres près d’une bouche, le
sponsor étant une marque… de rouges à lèvres.