Perzel célèbre ses 100 ans !

L’évocation du nom de cet ancien maître verrier suffi t à s’imaginer baigner dans une lumière parfaite, qui éclaire sans aveugler. Les Ateliers Jean Perzel, ce sont trois générations qui se sont succédé et ont su maintenir un savoir-faire d’exception. L’audace, la passion et une vision avant-gardiste ont nourri la recherche permanente d’innovation et de qualité pour des luminaires qui habillent toujours les intérieurs contemporains.

Aujourd’hui encore, chez Perzel, les clients sont accueillis, voire pris en main comme s’ils n’avaient pas seulement une lampe à acheter, mais un projet d’éclairage.


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Jean Perzel et son neveu, François Raidt, qui deviendra son bras droit.
Jean Perzel et son neveu, François Raidt, qui deviendra son bras droit. Archives Perzel

Vous pouvez en effet être interrogé quant à votre choix afin de s’assurer que c’est bien ce luminaire qu’il vous faut. Et ainsi, dans la perspective d’un aménagement, l’endroit fait penser à une maison de couture.

D’ailleurs, tous les modèles sortent de l’atelier signés. Ni prêt-à-poser ni série. Comme un vêtement peut avoir de l’allure sur cintre, une lampe Perzel intervient dans l’espace, autour d’elle, même éteinte.

Des collaborations de renom

Dessin d’une applique de Perzel.
Dessin d’une applique de Perzel. Archives Perzel

Les architectes et ensembliers du passé ont défilé ici pour équiper leurs projets, de Le Corbusier à Mallet-Stevens en passant par Ruhlmann et Leleu. Les clients ? Ford, Rothschild ou le maharaja d’Indore.

Pour un Peter Marino ou un Jacques Grange, la marque fait toujours partie des options pour leurs prestigieux chantiers. Lesquels sont à la hauteur de ceux auxquels Perzel répondait dans les années 30, comme l’éclairage du paquebot Normandie.

L’enseigne, loin des modes, joue la sobriété depuis ses tout premiers modèles d’appliques, de suspensions, de plafonniers ou de guéridons en verre. Les matières sont travaillées dans le respect de savoir-faire anciens.

Projet du modèle 650 réalisé en 1935 pour la Société des Nations, à Genève.
Projet du modèle 650 réalisé en 1935 pour la Société des Nations, à Genève. Archives Perzel

Tout est encore fabriqué dans l’immeuble Art déco commandé par Jean Perzel à l’architecte Michel Roux-Spitz, en lisière du parc Montsouris, à Paris. À l’atelier, la meule qui sert à tailler le bord de coupe des verres de lampe, à ajuster sur chaque modèle, est la même depuis 1930.

Pourtant, Olivier Raidt, le petit-neveu du fondateur, directeur de l’entreprise depuis 1994, ne sanctionne pas les mérites de la maison : « Nous ne voulons pas mettre en valeur nos créations, mais les visages, les objets environnants, les intérieurs. » Célébrer l’humain, une priorité à coup sûr gage de pérennité.


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