Le tour du monde idéal de la galeriste Nina Yashar

Née en Iran, mais milanaise depuis de nombreuses années, la galeriste Nina Yashar propose un design sans œillères qui navigue de la jeune garde libanaise aux valeurs sûres italiennes. Ouverte sur le monde et les époques, elle nous embarque pour un tour du monde quasi mystique.

Le film qui parle le mieux de voyage ?
This Must Be the Place, du réalisateur italien Paolo Sorrentino, qui décrit à la fois les dimensions intérieure et extérieure du voyage. Parce que voyager est aussi une aventure terriblement intime.

Le photographe qui vous fait voyager ?
Steve McCurry. Et notamment son cliché pris à Weligama, au Sri Lanka, montrant un groupe de pêcheurs en équilibre précaire et gracieux sur des piquets en bois au-dessus des vagues.

Votre dernière émotion artistique ?
L’architecte Lina Bo Bardi (1914-1992), qui fut une pionnière en matière de design, avec ses projets marqués par un engagement social et anthropologique fort.

Vue de l’exposition « Lina Bo Bardi Giancarlo Palanti – Studio d’Arte Palma 1948-1951 ».
Vue de l’exposition « Lina Bo Bardi Giancarlo Palanti – Studio d’Arte Palma 1948-1951 ». Amendolagine Barracchia

Vos artistes contemporains fétiches ?
Je citerais la Suédoise Nathalie Djurberg, pour le pouvoir narratif viscéral de son travail.

Votre musée favori ?
Les musées du Vatican à Rome, qui représentent pour moi la plus importante concentration de beauté dans un même endroit.

Vos réflexes lorsque vous voyagez ?
Je pense à mes projets mais aussi à ceux passés… Ceux dont il ne reste qu’une idée qui va contribuer à nourrir ceux à venir.

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