Le Bar électrique, le temple du luminaire ouvre ses portes à Paris

Un lieu d’un nouveau genre vient d’ouvrir à Paris. On y découvre à l’heure que l’on veut les collections de luminaires DCW Éditions et d’interrupteurs Modelec… un verre à la main. Et sans danger !

Pas de catalogue, pas de prix affichés, est-on bien dans un showroom de luminaires ? Ce que, justement, Frédéric Winkler, fondateur de DCW Éditions, ne voulait pas. Désormais, il reçoit au Bar électrique, sept jours sur sept… et vingt-quatre heures sur vingt-quatre !


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Un showroom comme à la maison

De tels horaires, mais pour qui? Les professionnels du design et les architectes. Une simple carte nominative munie d’un code d’accès leur tient lieu de sésame pour tenter l’expérience à l’heure qui leur convient, y compris pendant la journée, cela va de soi.

Dans un décor de maison particulière, boire un verre, partager un en-cas ou jouer au backgammon, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit… Une nouvelle manière de faire la promotion de ses produits et d’aider les prescripteurs – les architectes – à les rendre désirables.
Dans un décor de maison particulière, boire un verre, partager un en-cas ou jouer au backgammon, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit… Une nouvelle manière de faire la promotion de ses produits et d’aider les prescripteurs – les architectes – à les rendre désirables. Davis Sakne

L’idée est donc bien de découvrir les collections de lampes de DCW Éditions et les interrupteurs de Modelec, mais dans une atmosphère très conviviale. Il y a même une table de backgammon! Frédéric Winkler voulait aussi un salon chinois et une cheminée. Ce nomade, circulant entre Paris, Lyon et Tanger, s’est adressé à l’architecte d’intérieur Valérie Mazerat pour réaliser son rêve.

La lampe Niwaki, du Studio Brichet Ziegler, posée sur un bureau des fifties, signé BBPR, agence milanaise rassemblant les figures de proue du mouvement moderne en Italie.
La lampe Niwaki, du Studio Brichet Ziegler, posée sur un bureau des fifties, signé BBPR, agence milanaise rassemblant les figures de proue du mouvement moderne en Italie. Alexandre Paumard

Ce bar a donc été imaginé « électrique comme une maison d’amis, vivant comme une tablée dans un film de Claude Sautet », dixit l’éditeur. Les architectes de passage peuvent ouvrir le réfrigérateur et servir à leurs clients du fromage et de la charcuterie pour accompagner un verre de vin au coin du feu.

Le Bar électrique se prête aussi aux événements

Bien sûr, le lieu se prête aux événements : il fait 450 m2 sur deux niveaux. L’escalier en voûte sarrasine, une merveilleuse vis de plâtre ivoire, a été le plus instagrammé de la Paris Design Week 2023. Suggéré par Valérie Mazerat, il a été réalisé par Sébastien Mauriac.

Ce bar a donc été imaginé « électrique comme une maison d’amis, vivant comme une tablée dans un film de Claude Sautet », dixit l’éditeur.
Ce bar a donc été imaginé « électrique comme une maison d’amis, vivant comme une tablée dans un film de Claude Sautet », dixit l’éditeur. Alexandre Paumard

Ici, rien n’est masculin ou féminin: la Lampe B, de Thierry Dreyfus, arrondie et blanche; les nouvelles lampes « radical chic » Iota, Tau et Pi, du designer Clément Cauvet, qui esquivent les époques; ou encore le lampadaire 20/20, outil de lecture à l’allure de téléobjectif.

Mention spéciale pour la Niwaki, du Studio Brichet Ziegler, à voir en vrai au Bar électrique, posée sur un bureau vintage de BBPR, l’iconique studio italien d’architecture et de design des fifties dont on sent le retour depuis plusieurs design weeks, à Milan. Trop fort.

> Le Bar électrique. 71, rue de la Fontaineau-Roi, 75011 Paris. Ouvert au grand public du lundi au vendredi de 9 h 30 à 18 h.


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