Grâce à Monoprix, tout le monde va bientôt pouvoir s’offrir une pièce culte du design

Fort du succès de sa première édition, Monoprix a annoncé l'ouverture prochaine d'un nouveau pop-up store avec de nouvelles rééditions des pièces cultes de Prisunic, signées par Gae Aulenti, Marc Held, ou Odile Mir.

En décembre 2021, Monoprix faisait le buzz grâce à la réédition de certaines pièces emblématiques de mobilier et de déco des années Prisunic. Deux ans plus tard presque jour pour jour, l’enseigne française renouvelle l’expérience, et ouvrira, le 8 décembre prochain pour une semaine, une boutique éphémère en plein Marais. Cette fois, Odile Mir, Jacques Tissinier, Gae Aulenti et le studio de design Prisunic tiennent le haut de l’affiche. Jean-Pierre Garrault est toujours de la partie, notamment accompagné par son ancien acolyte Henri Delord. Et force est de constater que ces objets, dévoilés pendant la dernière Paris Design Week, n’ont rien perdu de leur désirabilité.


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Monoprix relance le style « Prisunic »

En 1997, lorsque Monoprix, sous la houlette de son Président Directeur Général, Philippe Houzé, rachète Prisunic, l’objectif est clair : combiner les forces des deux enseignes. La première, reine de l’alimentaire, a su s’implanter avec succès dans tout l’hexagone quand la seconde a gagné le cœur des Français, grâce à ses lignes de vêtements, de meubles, d’objets de décoration, à ses campagnes de publicité et à son slogan choc : “Le beau au prix du laid”.

Monoprix réédite les pièces de design cultes de Prisunic.
Monoprix réédite les pièces de design cultes de Prisunic.

Le “style Prisu” instauré par Denise Fayolle, directrice du style et de la promotion de 1957 à 1967, et immortalisé par Peter Knapp ou encore Guy Bourdin, se veut accessible et a vocation à investir le quotidien. Le logo cible imaginé par Jean-Pierre Bailly en 1965, apposé sur les sacs de course, inonde les rues. En 1967, le mobilier fait son entrée dans les collections Prisunic.

Pendant 9 ans, la chaîne de magasins, recrutant une flopée de jeunes designers dans l’ère du temps, vend par correspondance des pièces qui plaisent à cette génération de baby-boomers en quête de modernité. Soit des assises en acier tubulaire ou encore des sofas modulaires à même le sol dont un lit révolutionnaire conçu par Marc Held; des tables de chevet avec lampes intégrées, tout en plastique immaculé et moulé d’un seul bloc, qui s’affichent en couverture du numéro d’octobre 1970 du catalogue Prisunic. Quelques années plus tard, c’est sur cette même Une qu’on retrouvera le fauteuil d’Odile Mir, rare femme à avoir intégré cette bible populaire du design.

Fauteuil d’angle Odile Mir x Monoprix x Lomm Editions
Fauteuil d’angle Odile Mir x Monoprix x Lomm Editions

Pop, Space Age et logo culte

C’est ce même modèle qui a été choisi cette saison pour faire partie des rééditions du pop-up store éphémère qui ouvrira en décembre à Paris. Jean-Pierre Garrault a déniché de ses archives de nouveaux motifs seventies déclinés en tapis, carrés de soie et assiettes. La gamme de tabourets en céramique s’élargit, et donne naissance à des lampes à poser et à des salières et poivrières colorées. La lampe en métal et globe de verre XXL, à poser au sol, créée avec son ancien associé Henri Delord, nous transporte dans le Space Age.

 

Tout comme l’ensemble de chaises, tables et tables basses de Gae Aulenti, pièces marquantes de cette édition. A cela s’ajoutent une oeuvre géométrique de Jacques Tissinier reconvertie en tapis pop et quelques projets du studio de design Prisunic, assises et valet de nuit en acier tubulaire, et l’incontournable logo cible décliné sur des tabliers, des cabas et des caddies en vinyle acidulé.

 

> À retrouver au pop-up store Prisunic du 8 au 17 décembre 2023, au 116 rue de Turenne, Paris IIIe et sur monoprix.fr dès le 7 décembre 2023.