Gas Bijoux célèbre son 55e anniversaire !

À Marseille, la colline du quartier du Roucas-Blanc cache une bastide familiale transformée au fil du temps en dédale d’ateliers. Une ruche qui a envahi jusqu’aux chambres des enfants muées en départements cuir et gravure. Les archives sont pleines à craquer, tout le patrimoine Gas Bijoux est réuni ici depuis les origines, rebuts de stocks compris dans lesquels piocher.

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Des bijoux pleins de charms

La deuxième génération pilote désormais l’entreprise fondée en 1969 par le père, André Gas – graveur issu des Beaux-Arts, dont il est sorti major de sa section –, qui fabriquait ses bracelets à breloques pour les vendre aux hippies chic des plages de Saint-Tropez.

Certains bijoux emblématiques des années 80 sont même devenus des collectors: les modèles en bakélite sont particulièrement recherchés, au point qu’on les chine chez les antiquaires new-yorkais.

Pour fêter le 55e  anniversaire de l’entreprise familiale, Olivier Gas, le fils, réédite certaines de ces pièces et lance une première collection en osier. « Sa conception rappelle nos origines marseillaises par le dessin en forme de filets de pêche. Afin de fixer leur couleur brune, ces pièces sont séchées ici, à Marseille, où 70 artisans travaillent à la manufacture. Dernière étape, nous les enrichissons de chaînes en or et de perles de nacre dans un esprit couture. »

Alliance entre le luxe et l’élégance

Or et osier, mélange typique d’une maison qui adore mixer précieux et fantaisie, tel ce bracelet Antigone pavé d’améthystes et d’aigues-marines puis doré à l’or fin en couches épaisses.

« Nous prévoyons une collaboration avec Françoise, marque créée par Johanna Senyk, prix Andam 2016, vendue notamment chez By Marie dirigée par ma sœur (et appartenant à Gas, NDLR). En fouillant dans nos archives, elle a retrouvé des anneaux gravés que nous avons utilisés pour créer des bijoux volumineux. »

En parallèle, l’entreprise ouvre des boutiques à Cannes et à Miami et présente son dernier parfum… La Route des plages, référence claire aux virées paternelles à bord de sa 2CV bourrée de charms, entre Ramatuelle et Saint-Tropez.

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