Depuis un an, Foscarini, à travers son programme « What’s in a Lamp? » (comprendre : « qu’y a-t-il dans une lampe?) invite des artistes, illustrateurs ou encore graphistes à interpréter son univers pour son compte Instagram. (@foscarinilamps). Cette fois, la marque donne la parole à Stefano Colferai. Un retour en enfance déjanté.
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Foscarini donne la parole aux artistes
Après les mondes magiques de Kevin Lucber, les images à double lecture de Noma Bar et les aquarelles façon Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, 1954) de Maja Wrońska, place à Stefano Colferai, qui transposent les classiques de la griffe dans un univers ultra coloré façonné en pâte à modeler.
Un moustachu prenant tranquillement son café, enchaînant les squats dans son salon, rempotant ses cactées préférées ou encore se prélassant dans un bain moussant… Chacune de ces saynètes en pâte à modeler imaginées par Stefano Colferai pour Foscarini, mettant en vedette les modèles emblématique de la griffe – dont le lampadaire sculptural Orbital, le luminaire graphique Tuareg (tous deux signés Ferruccio Laviani) et la lampe Birdie (de Ludovica+Roberto Palomba) – sont comme un pied de nez aux campagnes de communication ultra léchées.
Le quotidien déjanté de Stefano Colferai
Passé de graphiste à illustrateur puis spécialiste en modélisation 3D, Stefano Colferai se dédie aujourd’hui à la sculpture à travers ses stop-motion en pâte à modeler drôles et régressifs à souhait. Cette série s’inspire d’un précédent projet du fabricant italien, VITE, « qui raconte l’histoire de la relation entre la lampe, l’utilisateur et la maison, par le biais de la photographie, explique l’artiste. J’ai voulu créer mon propre personnage et le faire vivre dans différents environnements, comme s’il s’agissait d’instantanés de VITE. Le personnage est plongé dans son quotidien, accompagné par la lumière et la forme des lampes dans les différentes pièces où il se trouve, et le résultat conserve intact le langage qui caractérise mon style. »
La scène du peintre sort tout droit des souvenirs d’enfance du Milanais : « Mon grand-père a toujours peint en reproduisant des paysages de cartes postales ou des photos issues de journaux. Le tableau de Venise que compose le personnage est un easter egg qui évoque les origines de Foscarini tout en lui rendant hommage. »
Notre scène préférée est sûrement celle de la baignade, dans une ambiance rosé. Et vous, quelle est la votre ?
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