Embarquement immédiat : SuperChina, traiteur ovni imaginé par Rudy Guénaire, vient de se poser à Paris

Porté par le designer Rudy Guénaire, ce projet inédit à la décoration incroyable, situé dans le 10e arrondissement de la capitale, est truffée de références culturelles chinoises, aussi bien traditionnelles que contemporaines.

Voici un traiteur qui sort de l’ordinaire. SuperChina, restaurant chinois à la déco complètement futuriste, est le premier ovni en self-service à se poser en plein Paris. Situé dans le 10e arrondissement, à l’angle des rues de Paradis et du Faubourg Poissonnière, ce projet inédit, a été dessiné par Rudy Guénaire, déjà à l’origine de la success story des restaurants PNY, et réalisé par son agence Nightflight.


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SuperChina : un self-service à la déco bluffante signé Nightflight

© Ludovic Balay
© Ludovic Balay

Trois mois de travaux ont été nécessaires à la réfection de ce petit espace de 60 mètres carrés. « Les deux principaux terrains de jeu étaient la façade et les frigos, explique Rudy Guénaire, fondateur de l’agence Nightflight. Nous les avons habillés de gros hublots modernistes qui imitent le design des airpods. Ils sont faits de laques très techniques produites en atelier qui donnent une brillance sur le blanc ».

© Ludovic Balay
© Ludovic Balay

Ces hublots renvoient une atmosphère funky et pop, comme un vaisseau spatial prêt à transporter ses clients vers l’infini et au-delà. « Je voulais raconter la Chine de toujours. J’ai un faible pour la philosophie chinoise intemporelle et la poésie ancienne, pour Tchouang-tseu et Lao-Tseu », reprend le designeur. Les cadres en bois foncé aux angles arrondis s’inspirent quant à eux de la photographie de Marc Riboud et intitulée La rue Da Sha, prise en 1923 à Pékin à travers la vitrine d’un antiquaire.

« La rue Da Sha », photographie de Marc Riboud prise en 1923 à Pékin.
« La rue Da Sha », photographie de Marc Riboud prise en 1923 à Pékin.

Rudy Guénaire rend hommage à la Chine contemporaine

Mais Rudy Guénaire a également tenu à rendre hommage à la Chine contemporaine, notamment à la ville de Chengdu : « C’est un endroit très branché où la jeunesse vient se photographier en vêtements traditionnels, et diffusent ensuite leurs images sur Tiktok en slow motion avec de la musique techno. On peut y être habillé en hanfu, une tenue tibétaine, porter des Vans et faire du long board ».

© Ludovic Balay
© Ludovic Balay

Les vitrines chauffantes servent des plats de traiteurs traditionnels, nems, riz cantonnais, bœuf aux oignons… Et un menu qui démarre à 10 euros. « Tout est fait maison, c’est délicieux », ajoute-il en souriant. Il n’y a plus qu’à passer à table.


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