Promouvoir et soutenir la jeune génération, présenter de jeunes architectes d’intérieur aux professionnels et au public à travers dix projets : tel est l’objectif du concours de cette seconde Design Parade Toulon. 120 dossiers sont arrivés dans sa boîte à lettres, 120 projets étalés en mars dernier sur le sol du foyer Campra, à l’opéra de Toulon, entre lesquels glissaient comme des danseurs l’artiste Mathias Kiss, les comédiennes Arielle Dombasle et Amira Casar, et la spécialiste en marqueterie de paille Lison de Caunes…
Les douze membres du jury venus du monde de l’architecture intérieure, de la photo, de l’artisanat d’art, du design ou du spectacle, aiguillonnés par leur turbulent président, Vincent Darré, ont sélectionné dix candidats. Puis les partenaires du festival, parmi lesquels des marques internationales comme Vitra ou La Manufacture de Cogolin, mais aussi des acteurs locaux, tels que l’incontournable Bob Carrelage ou Inter-Faces, la boutique de référence du design dans le Var, ont pris le relais pour les aider à réaliser leur pièce imaginaire en prêtant objets, matériaux, meubles…
Les dix « pièces à vivre », réalisées en moins de trois mois, avec un budget de 2 000 € chacune, sont désormais dispersées dans le sublime Cercle naval Vauban, ancien lieu de réceptions de la Marine construit dans les années 30 par l’architecte André Maurice. Avant de découvrir ces créations et de connaître le lauréat du Grand Prix Design Parade Toulon – Van Cleef & Arpels, faisons connaissance avec leurs équipes !
1/ Catherine Ronziere et Pablo Figueroa
Votre projet ?
Pour nous, le paysage méditerranéen se définit comme un espace continu qui a été construit sur les bases d’un ancien paysage, lui-même construit sur les ruines de quelque chose de plus ancien encore. C’est cette idée de nouveau bâtiment, restant chargé de son histoire, que nous avons exprimée.
Vos sources d’inspiration ?
Nous nous sommes inspirés du village de Chefchaouen au Maroc, dont les rues ont la particularité d’être peintes en bleu par ses habitants, du sol jusqu’en haut des murs. Certains disent que cela représente le bleu du ciel et du paradis. Pour nous, il s’agit d’un paysage artificiel qui donne son identité unique à cette médina, un espace qui joue avec la dualité dont parle notre projet.
Qu’attendez-vous du festival ?
Cet énorme tremplin est une manière de nous inscrire dans le monde professionnel.