AJAP : Découvrez la crème des jeunes architectes 2018 (2/4)

Tous les deux ans, le ministère de la Culture établit une sélection dans le cadre des Albums des jeunes architectes et paysagistes
(AJAP), qui mettent à l’honneur des talents prometteurs de moins de 35 ans. Quinze équipes d’architectes et cinq de paysagistes forment la promotion 2018. Dans IDEAT, découvrez chaque semaine cinq lauréats.

 

3/ Chorème
Grégory Morisseau (1983) a créé Chorème avec son frère Florent (1979) en 2015 à Paris.

Grégory Morisseau.
Grégory Morisseau. Gaston F. Bergeret / Cité de l’architecture et du patrimoine.

Pourquoi le paysage ?
Par passion pour l’art et la nature ; pour la recherche de l’usage et de l’esthétique, du sens et de la forme ; pour sa capacité à réunir tout un chacun autour d’une problématique et d’une ambition, et à faire rêver et nourrir l’imaginaire.
Votre rencontre ?
Dans le jardin familial : nous sommes frères.
Votre projet le plus important ?
Le Potager embarqué, dans les Hortillonnages d’Amiens (2010). C’est le premier projet qui a confirmé que nous avions raison d’envisager la création de l’agence.

Float’n Filter, jardins flottants sur le Thiou, à Annecy, en Haute-Savoie (2016).
Float’n Filter, jardins flottants sur le Thiou, à Annecy, en Haute-Savoie (2016).  Chorème.

Un projet que vous auriez aimé réaliser ?
La Camargue. Ce delta artificialisé, territoire aussi riche que son équilibre est fragile, est une fabrique paysagère exemplaire, en perpétuelle évolution.
Une date importante pour l’agence ?
Celle de sa création, en 2015.
Votre philosophie ?
S’engager. S’il n’y a pas d’engagement, il n’y a pas de projet de paysage, il y a juste de l’aménagement.
Un ou une paysagiste que vous admirez ?
Ils sont nombreux, aussi je citerais Fernand Verger, qui n’était pas paysagiste mais un grand géographe spécialiste des littoraux. Il s’emparait donc nécessairement – et souvent avec poésie – de la question des paysages et de leur évolution à une échelle pertinente pour penser intelligemment leur évolution et le rôle que nous avons à y jouer.
Un rêve ?
Oui, continuer à rêver !