Conçue à l’origine pour les bureaux berlinois du groupe de presse Axel Springer, la collection « Principles » du label UniFor, présentée lors de la dernière Design Week à Paris, compte une centaine d’éléments… à disposer à loisir. Parce que ce qui est encouragé, c’est de transformer à volonté son paysage de travail. Chacun s’installe donc librement et partout.
Une collection de mobilier modulable
Qu’il s’agisse de tables de travail, d’assises ou d’étagères, les employés peuvent, notamment dans l’agora du bâtiment, délimiter leur espace personnel ou organiser une réunion à plusieurs. Ces îlots rembourrés en forme d’anneaux sobrement colorés peuvent être séparés ou réunis, permettant de créer le décor temporaire d’un moment informel.
Une fois la conférence Zoom terminée, une table de travail en stratifié avec piétement métallique peut s’agrandir pour devenir celle du déjeuner. Tout a été pensé pour plus de flexibilité, jusqu’aux prises de courant intégrées dans les sièges. En réalité, ce sont les fonctionnalités de tout ce mobilier qui font office d’architecture intérieure et qui fluidifient les circulations sur trois étages de bureaux.
Les possibilités de la collection d’UniFor permettent d’organiser comme des « scènes » ou des « séquences » de travail. Car à le trouver plus agréable, on sera plus performant. Le mobilier interfère ainsi directement sur le flux des gens à un moment donné et révèle le mode de communication qui est à l’œuvre dans l’entreprise. Pendant six mois, par exemple, des panneaux de séparation peuvent être reliés pour faire un mur ou fixer aussi bien des étagères que des sièges.
« Principles » est un système dont les éléments fonctionnent comme autant de microarchitectures. Et ici, architecture ne veut pas dire espace figé, au contraire, puisque le système modulable peut interagir partout sans enfermer ses usagers dans des fonctions prédéterminées. Il a été conçu comme un « prêt-à-être-taillé-sur-mesure » et pour faire en sorte que rien ne pèse dans l’administration des espaces, encore moins sur les épaules de ceux qui y évoluent.
