Côté déco, ce sont aussi les textures qui intéressent le maître des accords. L’éponge rugueuse des canapés seventies de l’éditeur allemand Cor, l’onyx brillant d’une belle table basse réalisée sur mesure, la faïence et le raphia d’une lampe de Georges Pelletier… Le tout disposé dans un coin salon installé au rez-de-chaussée, où une grande cheminée rustique a été créée ex nihilo, à partir de briques sélectionnées une à une dans une vieille manufacture de Beauvais.
Au même niveau, dans la salle à manger, une série de chaises vintage recouvertes de laine et une banquette en contreplaqué (sur laquelle sont posés des coussins en chanvre et des peaux de mouton) entourent une grande table de repas. À côté, des objets rapportés de voyages, mélangés aux créations de Perla, sont assemblés sur un meuble d’angle en pin dessiné spécialement pour le lieu.
Un peu plus tard, pendant notre conversation sur les fameux canapés en éponge, Perla se lève pour aller préparer un café bio. « Évidemment, toute notre vaisselle est en terre cuite, prévient Barnabé. Perla a même signé une collection pour Habitat. » Et toujours au premier plan : la matière. Dans la cuisine, le couple a choisi un sol uni en carreaux de ciment et des portes de placard en noyer. Un bois que l’on retrouve par ailleurs près du salon, dans un dressing qui conduit jusqu’à une autre salle de bains, également cachée, mais cette fois entièrement recouverte de carreaux blancs. « Elle fait aussi hammam. À Paris, Perla a souvent froid, surtout l’hiver… »
Une dernière gorgée de café avalée et c’est à nous de composer à présent avec la météo capricieuse de l’Île-de- France. Dommage, on était bien à l’intérieur.