C’est l’intensité des couleurs et le bleu du ciel derrière le blanc des architectures baroques avec leurs nuances dorées, typiques de la pierre locale, qui ont poussé l’artiste sicilien Sergio Fiorentino à venir, il y a cinq ans, s’installer dans cette petite ville de Noto, à la pointe sud-est de la Sicile, « un endroit magique ! » Il a d’abord étudié à l’académie des Beaux-Arts, puis il a suivi sa passion : le design, les arts décoratifs et le Novecento. « Un temps, j’ai mis de côté la peinture, mais l’énergie incroyable que dégage cet endroit m’a poussé à reprendre les pinceaux », raconte-t-il.
Sur place, après avoir investi différents lieux, le peintre a ressenti un vrai besoin de stabilité. Il devait trouver un endroit spécial, qui serait aussi une source d’inspiration. Et il a découvert un site qui, en plus de son habitation, allait devenir son espace de travail : le réfectoire et les magasins d’un ancien couvent de moines cisterciens, datant de la première moitié du XVIIIe siècle et qui figure parmi les plus anciens bâtiments de Noto. À côté de l’église, après avoir traversé une cour, on accède à une aile du bâtiment où les traces du passé ne tardent pas à sauter aux yeux : pavage, murs en pierre, éléments architecturaux.
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