Terminal 2G : à Roissy, une salle d’embarquement repensée par Dorothée Meilichzon

Impulsé par Dorothée Meilichzon, le nouveau décor célèbre le mobilier français, Paris et les arts décoratifs.

Après une fermeture de deux ans, le terminal 2G de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle se dévoile sous un jour nouveau. Références aux monuments parisiens, installation artistique et meubles chinés : le projet de la décoratrice Dorothée Meilichzon transforme l’attente des passagers en une pause inspirante.

Un décor feutré

La décoratrice Dorothée Meilichzon a entièrement repensé la salle d’embarquement du terminal 2G de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.
La décoratrice Dorothée Meilichzon a entièrement repensé la salle d’embarquement du terminal 2G de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Karel Balas pour groupe ADP

Lorsque les passagers foulent le sol bordeaux de la nouvelle salle d’embarquement du terminal 2G, ils ont l’assurance de partir en voyage : il est enfin temps de se détendre.

Pour patienter, ils peuvent s’installer dans l’un des petits salons esquissés par la décoratrice. Des banquettes aux formes rebondies aux cloisons, en passant par les lampes champignon en aluminium, tout le mobilier a, en effet, été pensé par Dorothée Meilichzon. Jusqu’aux tissus pied-de-poule, inspirés de l’univers aéronautique, et mis en vente par la Maison Thévenon. C’est d’ailleurs cette même maison d’édition qui produit le tissu brodé d’une fresque monumentale, représentant une piste d’aéroport vue du ciel. Une œuvre de 110 mètres à découvrir le long d’un des murs de la salle d’embarquement.

Dans le terminal 2G, la ville lumière à l’honneur

Sous l’impulsion de Dorothée Meilichzon, le nouveau terminal 2G a de faux airs du Jardin du Luxembourg.
Sous l’impulsion de Dorothée Meilichzon, le nouveau terminal 2G a de faux airs du Jardin du Luxembourg. Karel Balas pour groupe ADP

A l’aéroport de Roissy, la designeuse multiplie les clins d’œil à l’architecture parisienne. Ainsi, les teintes vert de gris rappellent les toitures en cuivre oxydé de l’Opéra Garnier, les arches renvoient aux anciennes portes de la capitale, et il est même possible de lézarder face à une fontaine semblable au fameux bassin des Jardins du Luxembourg.

Les Puces de Saint-Ouen sont, elles aussi, mises en lumière puisqu’une partie du décor a été chiné par le curateur Gilbert Kann. En attendant son avion, on peut enfin s’adonner au plaisir du backgammon et autres jeux d’échecs rétro. Quant aux amateurs d’art, ils seront séduits par la haute sculpture de Jean-Marie et Marthe Simonnet, poétiquement baptisée A L’Ombre des arbres.