C’est l’histoire d’un bel arbre cachant une vaste forêt, au sens propre comme au sens figuré. La recette d’un petit miracle environnemental qui dissimule une myriade de dispositions industrielles parachevées par le reboisement d’une forêt de 180km2. Considérant la durabilité comme un concept global, V-ZUG s’est donné les moyens de ses (grandes) ambitions écologiques. À coup de recherches intensives, de multiples investissements, de mesures et d’analyses, l’entreprise suisse a d’abord commencé par réduire drastiquement l’empreinte carbone de sa chaîne de production. Jusqu’en 2020 où elle est parvenue à atteindre une neutralité totale, en s’associant avec la fondation Ripa Gar pour compenser une partie de ses émissions. Fondée par Heinz Buhofer (actionnaire principal de V-ZUG), cette institution est à l’origine d’un vaste programme de reforestation initié à Glen Lochay en Ecosse depuis 2010. L’une des méthodes les plus efficaces à ce jour pour éliminer le CO2 de l’atmosphère.
Rendre à la nature
Couvrant autrefois près de 80% des hauts plateaux du Perthshire, l’exploitation forestière intensive avait eu raison de cette immense forêt calédonienne, grande comme 700 terrains de football. Au point qu’aux prémices du projet, elle ne représentait plus que 5% du territoire. Mais lorsque V-ZUG rejoint les rangs 10 ans plus tard, Ripa Gar avait déjà planté plus de 800 000 conifères, chênes et bouleaux. Un score auquel se sont ajoutés 100 000 arbres supplémentaires grâce à une taxe interne mise en place par l’entreprise (à hauteur de 120 francs suisse par tonne de Co2 produite) depuis trois ans. Reboisée dans l’objectif de lui rendre son état sauvage, la forêt a déjà notablement regagné du terrain dont elle recouvre aujourd’hui environ 20% de la surface. « Nous sommes conscients du scepticisme autour de ce genre de programme » raconte Marcel Niederberger, responsable du développement durable chez V-ZUG. « Mais ici la forêt est physiquement présente, tout le monde peut y aller, toucher les arbres et voir comment ils poussent ». Loin d’avoir dit son dernier mot, la marque entend bien poursuivre ce bel exercice de virtuosité environnementale à travers une nouvelle phase de plantation qui débutera au printemps 2024. Prévoyant l’introduction d’environ 300 000 nouveaux arbres au cours des trois prochaines années, elle élargira encore un peu plus le territoire de la forêt de Glen Lochay.
Nouveaux horizons
Tout aurait pu s’arrêter là, si V-ZUG n’avait pas décidé de prendre d’autres engagements. Se fixant pour nouvel objectif de réduire encore ses émissions de 80% par rapport à 2020, l’entreprise continue à déployer ses efforts tous azimuts. L’an dernier, elle inaugurait ainsi une usine (de réfrigérateurs, congélateurs, et caves à vin) économe en énergie sur son nouveau site de Sulgen en Suisse. En effet, la production n’a pas été délocalisé grâce à la présence de cette nouvelle usine qui vient soutenir la production du groupe. Et en 2023, elle installait un nouveau système énergétique pour alimenter son siège de Zug.
Baptisé Multi Energy Hub, il remplacera progressivement le chauffage au gaz naturel par un système urbain incluant la chaleur résiduelle issue de ses processus de production. Enfin après avoir amorcé la décarbonisation de sa flotte de camionnettes dédiées au service après-vente en Suisse, V-ZUG persévérait cette année avec celle de ses camions de livraison. De l’installation systématique de panneaux solaires sur tous ses nouveaux bâtiments jusqu’à l’achat d’une énergie hydroélectrique produite localement, chaque nouvel investissement est financé grâce au même fonds Co2 mis en place en 2020. Une initiative décidément salvatrice dont les fruits bien concrets se vérifient un peu plus chaque jour. À travers une production de plus en plus vertueuse, et une forêt écossaise qui continue de grandir sous nos yeux.
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