Des bureaux de la Bibliothèque nationale de France (BnF) à ceux de la Fondation Louis Vuitton en passant par la boutique du musée Rodin, le tout à Paris, sans compter l’espace d’accueil de l’hôpital Iwakura à Nagoya, au Japon, l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL), les agences de la chaîne de l’imprimeur CopyTop, des magasins spécialisés dans le prêt-à-porter ou quantité d’intérieurs privés… le mobilier USM Haller est partout.
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Identifiable au premier coup d’œil avec ses lignes pures et son piétement chromé, le système développé par ce fabricant suisse tire son origine d’un événement aussi singulier que déterminant. Nous sommes au début des années 60. La petite manufacture de métaux fondée en 1885 par Ulrich Schärer se sent à l’étroit dans ses locaux de Münsingen (canton de Berne).
Missionné par Paul Schärer (le petit-fils du fondateur), l’architecte suisse Fritz Haller est chargé de concevoir un nouveau bâtiment flexible capable de s’adapter à l’évolution des besoins de l’entreprise familiale.
En émane une construction à ossature métallique escortée par la création de meubles pour aménager les bureaux. Inspiré par la modularité de l’architecture de l’usine, ce mobilier mis au point par les deux hommes fait des émules.
Lancée en 1969, la production en série du système USM Haller propage une esthétique demeurée inchangée depuis. Cette dernière repose sur l’assemblage de trois éléments phares : des tubes en acier chromé reliés entre eux par une ingénieuse boule de connexion, le tout habillé de panneaux de tôle laquée.
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« Ce meuble que vous avez conçu sur mesure une première fois, vous allez pouvoir le modifier, l’agrandir, le réduire, le reconfigurer aussi souvent que vous le souhaitez tout au long de votre existence, détaille Laurent Crochet, directeur général France d’USM. Les éléments de connexion, des pièces spécifiques vissées sur les boules et insérées dans les tubes, peuvent être démontés et réutilisés dans un usage différent sans que cela soit visible. »
Une bibliothèque murale jugée rétrospectivement trop spacieuse pourra ainsi trouver une seconde vie une fois transformée en étagères, en table de chevet, en secrétaire ou en desserte. Si l’offre d’USM Haller, riche de ses 14 couleurs iconiques, n’a pratiquement pas bougé visuellement, d’un point de vue technique, elle n’a cessé de s’affûter.
Les structures laissent aujourd’hui la possibilité d’y intégrer de la lumière, des plantes vertes ou encore, dernière venue, une serrure électromécanique. Et, bien sûr, toutes ces nouveautés sont rétrocompatibles !
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