En images :
l'incroyable temple du Burning Man 2023

Conçue par Ela Madej et Reed Finlay et appelée "Temple of Heart", la structure entièrement en bois atteint 25 mètres de haut et abrite à l'intérieur un autel couronné de fleurs.

À l’intérieur, la partie centrale de l’espace abrite la Chambre du cœur.
À l’intérieur, la partie centrale de l’espace abrite la Chambre du cœur. Ela Madej et Reed Finlay

Temple of Heart. Ainsi s’appelle le temple de l’édition 2023 du festival Burning Man, une immense fleur du désert entièrement réalisée en bois. 


À lire aussi : Qui sont les 10 designers italiens les plus célèbres ?


Chaque année, Burning Man confie le projet de son temple à un designer différent. Pour cette nouvelle édition, qui aura lieu du 27 août au 4 septembre, c’est Ela Madej, artiste polonaise basée à San Francisco, et Reed Finlay, concepteur d’espaces pour la santé spirituelle résidant en Californie, qui ont du relever le défi. Ce dernier a dévoilé que la structure a été pensée “comme un lieu de méditation, de deuil et de rassemblement des gens, avant et après son achèvement”. 

Chaque année, Burning Man confie le projet de son temple à un designer différent.
Chaque année, Burning Man confie le projet de son temple à un designer différent. Ela Madej et Reed Finlay

Une fleur du désert

La structure se distingue par sa base à douze pointes qui se rétrécit jusqu’au zénith, surmonté d’une flèche atteignant 25 mètres de haut. Le temple sera donc revêtu de 640 panneaux de bois poreux sculptés dans 10 motifs de fleurs différents. À l’intérieur, la partie centrale de l’espace abritera la Chambre du cœur, où un autel sera orné de fleurs en bois apportés par les bénévoles et les festivaliers. L’entrée à la cour se fera par quatre passerelles, chacune couronnée de roses en bois.

Selon la tradition du festival, qui se déroule à Black Rock City, dans le Nevada, le temple sera brûlé à la fin de l’événement. Des arbres seront plantés pour compenser l’empreinte carbone de cette combustion. 


À lire aussi : Au cinéma, Barbie ne jure que par le design des années 60