Depuis Beyrouth, où elle est revenue après des études milanaises auprès de l’architecte et designer Massimo Morozzi (1941-2014), directeur artistique d’Edra chez qui elle a vu ses premiers produits être édités, Karen Chekerdjian avance à l’instinct. Son exposition à l’Institut du monde arabe (IMA) illustre à merveille un travail croisant l’Orient et le postmodernisme. La fulgurance des juxtapositions entre ses œuvres et celles de l’IMA s’illustre à merveille dans le face-à-face entre son mobilier en Inox poli et miroir et une figurine en basalte du sud d’Alep. Un échange subtil entre les objets, du « design comme tentative d’anticipation », explique la designer.
Jusqu’au 27 août.