Cette vaste et merveilleuse exposition croise deux notions de jeux d’équilibre menés à deux périodes différentes, au début et à la fin du XXe siècle. Par Alexander Calder, d’une part, et Peter Fischli et David Weiss, d’autre part. Soit entre l’invention du mobile, devenu l’un des canons de l’art moderne, et les expérimentations maniant pesanteur et apesanteur du duo suisse. Les nombreuses photographies, vidéos, projections, films, sculptures et installations bricolées à partir d’objets du quotidien des Helvètes viennent ainsi dialoguer avec les œuvres du sculpteur américain. Et troquent ainsi l’élégance moderniste pour l’ironie postmoderne.
Jusqu’au 4 septembre.