Cinq ans plus tard, c’est avec la même volonté de suivre l’évolution de nos comportements que le concept de salle de bains « Diesel Open Workshop » est créé : « Dans ce domaine, il y a eu des changements radicaux ces dernières années. D’un espace caché, dont on avait presque honte, la salle de bains a évolué en pièce à part entière, où la relaxation et le bien-être ont une place importante. Nos collections ont réussi à capturer ces mutations », poursuit Roberto Gramaccioni.
Avec ses meubles-vasques suspendus ou sur pieds, équipés de portes en bois laqué ou en verre fumé, ses étagères modulables en métal et ses armoires de formes différentes qui laissent voir ou non ce que l’on met à l’intérieur, « Diesel Open Workshop » apparaît en effet comme une révolution : une salle de bains qui peut s’inscrire facilement dans le prolongement de la chambre, sans cloison.
Son côté « déco » se démarque d’autant plus grâce à des lavabos discrets en marbre ou en Solid Surface et des miroirs rétroéclairés ronds ou rectangulaires. Cette pièce, dans laquelle on a désormais envie de rester pour lire ou rêvasser et que l’on montre sans complexe à ses invités, peut également accueillir d’autres meubles (une méridienne, par exemple). Un espace gagné, si l’on considère que la salle de bains « classique », dans laquelle on n’entre que pour prendre une douche, est un espace perdu le reste du temps.
Dessinée par Oki Sato et le studio Nendo, la gamme « Qi » est née elle aussi d’une réflexion menée à la fois dans le secteur de la cuisine et dans celui de la salle de bains. « Un avantage pour les férus de design qui veulent évoluer dans un environnement domestique cohérent sur le plan du style », comme le fait remarquer Roberto Gramaccioni. Comparé au projet de Diesel, « Qi » joue la carte de la sobriété.
L’objectif ? « Faire disparaître », selon les termes d’Oki Sato, la fonction dans un décor épuré, composé de rangements horizontaux et verticaux recouverts de panneaux en mélaminé. « J’ai cherché à créer plus d’espace, une sensation de liberté et quelque chose qui, dans un certain sens, vous détende, soit totalement différent de ce qu’on connaissait. Voilà comment est née “Qi”. En japonais, cela signifie “cuve”, “rangement” ou “bois” », commente le directeur du studio Nendo, qui a misé ici sur le dépouillement, en imaginant une salle de bains dont le style rappelle celui des ryokan, les auberges traditionnelles japonaises.
Un minimalisme qui n’empêche pas les détails ingénieux, comme les porte-serviettes qui cachent des rangements, les coffres blancs dont la forme rappelle celle des lavabos ou encore les systèmes d’éclairage dissimulés derrière les miroirs. Des éléments qui cohabitent en parfaite harmonie et qui peuvent être complétés avec ceux du nouvel « Espace buanderie » de Scavolini, un système permettant d’intégrer discrètement étendoir, planche à repasser, panier à linge et électroménager dans la salle de bains, décidément le nouveau cœur de la maison.