L’initiative de dévoiler The Green Pavilion, d’Odile Decq, lors de la première édition de Paris+ par Art Basel l’automne dernier est venue du galeriste Philippe Gravier, passionné d’architecture et notamment du travail d’Odile Decq.
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Leurs premières collaborations furent présentées à l’occasion de Design Miami Basel 2019 au travers des tables colorées Splash ! et des suspensions géométriques lumineuses Kinetic Light Sculptures. Quelques mois plus tard, la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) permit de découvrir sur la place de la Concorde leur Black Pavilion, nom de baptême faisant écho au verre sans tain qui absorbait de façon énigmatique le paysage environnant.
Cette forme architecturale réinterprète une typologie familière, celle des pavillons situés de part et d’autre des grilles d’entrée des parcs des châteaux. The Green Pavilion en est une nouvelle déclinaison, prenant cette fois-ci l’aspect d’une serre contemporaine.
« J’ai redessiné The Black Pavilion et étudié les transformations que cela nécessitait. J’y ai disposé du mobilier afin que l’on puisse s’y installer et y prendre un repas. C’était également renouer avec la manière dont les orangeries étaient utilisées autrefois : protéger les plantes fragiles l’hiver qui, une fois sorties aux beaux jours, laissaient la place aux festivités », résume Odile Decq.
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En partie supérieure, des ouvertures ont été prévues pour s’ouvrir automatiquement lorsque la température est trop élevée. La palette des matériaux de construction se limite à l’essentiel : verre transparent et acier brut calaminé (d’où l’aspect naturellement vieilli) tandis que les jardinières sont en ciment de couleur anthracite.
The Green Pavilion présente des dimensions similaires à son jumeau, The Black Pavilion, soit 5,70 x 3,50 x 3,50 mètres. Tous les deux sont disponibles à la vente : « Des pavillons jumeaux que tout semble opposer, mais qui seraient parfaits une fois réunis. Avis aux collectionneurs ! » sourit Philippe Gravier.
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