5 boîtes d’exception créées par des designers

Il n'y a pas que le mobilier dans la vie ! Les designers se penchent de plus en plus sur les objets du quotidien et les réinventent complètement. Récemment, ce sont les boîtes de rangement qui ont la cote. La preuve en cinq modèles extraordinaires.

Pas de panique ! Tout ce qui va suivre ici ne sort pas du cadre du bureau. Bureau au sens de plateau de bureau, qu’il soit en marbre ou en plastique. Qui dit bureau dit rangement. On achète toujours une boîte dans la louable intention de rationaliser le désordre créé par l’accumulation de petits objets quotidiens.

On voudrait parler de stylos-plumes d’écrivains ou de clefs ouvrant des endroits merveilleux, mais il faut aussi compter avec de nouveaux venus technologiques comme la batterie de téléphone mobile. En tout cas, tant qu’il y aura des secrets à ranger, il y a aura des boîtes à poser pour les réunir. On les choisit solides pour qu’elles durent longtemps, belles pour qu’elles résistent à l’usure du regard porté sur elles.

Elles peuvent sembler déraisonnables mais on n’achète certaines qu’une seule fois. D’autres, sont tellement jolies, qu’on les supporte même vides. Parce que leur fonction est aussi de faire reculer la laideur comme une menace qu’on écarte…


1/ Vitriini d’Anu Penttinen (IIttala)

Depuis 2010, les boites Vitriini de la designer Anu Penttinen pour le verrier finlandais Iittala démontrent – succès commercial à la clef – qu’un très beau produit peut exister dans la gamme de l’accessible. La collection Vitriini enchante en plusieurs tailles, ici 10,8 cm x 10c m, et surtout plusieurs couleurs de verre transparent. On peut s’éclater en rose indien ou retrouver ses fondamentaux en chêne et verre incolore.
> Boîte Vitriini, 89 €. www.iittala.com

Boîte Vitriini (Iittala).
Boîte Vitriini (Iittala). Iittala
Boîte Vitriini (Iittala).
Boîte Vitriini (Iittala). Iittala

2/ Letterbox de Michaël Verheyden

Le designer belge Michaël Verheyden est connu d’un large cercle d’initiés pour ses objets en marbre et quelques pièces de mobilier racées. Travaillant avec soin dans son studio de Gand à ne pas transiger sur la qualité du fait-main, il produit à côté d’objets en cuir, des boîtes recouverte de veau velours aux coloris suggestifs comme le vert cyprès, le bordeaux, le vieux rose ou le gris. Des boîtes à caresser du doigt.
> Boîte Letterbox, à partir de 400 €. michaelverheyden.com

Boîte Letterbox de Michaël Verheyden.
Boîte Letterbox de Michaël Verheyden. Michaël Verheyden
Boîte Letterbox de Michaël Verheyden.
Boîte Letterbox de Michaël Verheyden. Michaël Verheyden

3/ Boîte à clé de Christian Liaigre

Sur un bureau, dans une entrée, bref dans une vie un peu sérieuse, inutile de chercher ses clés ailleurs que dans une belle boîte. Il ne s’agit pas de faire d’un geste quotidien un rite domestique extraordinaire. Mais si l’on pense qu’on va faire le même geste à chaque fois qu’on entre et sort de chez soi, autant que ce soit dans ce magnifique objet en teck (26,15 x 10 cm) noir laqué.
> Boite à clés, Christian Liaigre, 600 €. www.christian-liaigre.fr

Boîte Christian Liaigre.
Boîte Christian Liaigre. Christian Liaigre
Boîte Christian Liaigre.
Boîte Christian Liaigre. Christian Liaigre

4/ Saturne de Maria van Kesteren

La boîte où l’on range se fait aussi bibelot que jamais on ne dérange. Sans tomber dans le drame déco du sublime contenant, assumer plutôt l’objet de collection. Comme on collectionne les netsukes japonais, on peut être convaincu, séduit par Saturne, dont les anneaux délimitent les formes des objets de l’artiste hollandaise Maria van Kesteren. Frotté au cuir d’Hermès, teinté paprika ou grès, son travail appelle la main du collectionneur.
> Boîtes Saturne, Hermès, 4 100 €. www.hermes.com

Boîte Saturne de Maria van Kesteren (Hermès).
Boîte Saturne de Maria van Kesteren (Hermès). © Hermès
Boîte Saturne de Maria Van Kesteren (Hermès).
Boîte Saturne de Maria Van Kesteren (Hermès). © Hermès

5/ Bag on wall de Mathias van de Walle

Impossible d’oublier l’idée du projet « Bag on Wall » du jeune designer belge Mathias Van de Walle au Palazzo Litta lors du salon du meuble de Milan 2016. C’est comme si, chez soi, on accrochait au mur chaque jour son sac en cuir. Rien d’un gag, tout du bel ouvrage, réalisé avec le savoir-faire de Ralph Baggaley. Le designer Mathias van de Walle n’a pas fait que ça mais il a fait ça.
> mathiasvandewalle.com

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