Nichée au cœur des montagnes néo-zélandaises, Openfield House fait la part belle au minimalisme. Un écrin de simplicité qui place la nature au cœur de son architecture et se concentre sur l’essentiel : la lumière, le paysage et une vision d’une rare justesse signée Keshaw McArthur.
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Openfield House : le minimalisme radical face aux montagnes de Nouvelle-Zélande
Quelque part au milieu de l’immensité des plaines et des montagnes, cette maison minimaliste en Nouvelle-Zélande se perd presque volontairement dans son décor. Refuge en pleine nature d’une famille active, cette villa contemporaine devait pouvoir accueillir aussi bien 2 que 12 personnes sur de longues périodes et au moins 16 pour dîner. L’obsession des architectes ? Faire de la cuisine, du repas et du partage les véritables fondations de cette maison de vacances idéale.





Vivre ensemble sans s’écraser, s’isoler sans se couper : tout le défi était là. Les architectes ont donc choisi une architecture minimaliste mais conviviale, conçue comme une extension du paysage lui-même – le but étant de s’y intégrer et non de s’en détacher. “Il s’agit d’une réponse architecturale honnête, en phase avec la puissante énergie du lieu, sous-tendue par l’idée poétique de connecter les gens à leur expérience humaine, le corps et l’esprit indépendamment et comme un tout”, insistent les architectes de l’agence Keshaw McArthur. Pour se faire, ils puisent l’inspiration dans l’architecture traditionnelle de la région en faisant appel à un plan carré et à un toit ondulé, tout en l’ancrer dans son temps.
L’art de l’effacement : une maison de vacances qui dialogue avec la nature
Les volumes sont fluides, les cloisons vitrées abolissent les frontières, les espaces se recomposent selon les besoins. Flexibilité totale : le salon devient dortoir, la salle à manger accueille seize convives. Les espaces s’ouvrent au gré des envies, s’adaptant au sentiment de communauté recherché, tout en rendant possible la création de cocons plus intimes. Quant aux larges baies vitrées, elles permettent un face-à-face permanent avec la nature, effaçant les limites entre intérieur et extérieur, et laissent la lumière naturelle baigner l’espace.




La villa minimaliste Openfield House n’impose rien : elle s’efface. Ses façades vitrées prolongent le paysage, abolissant la distinction entre extérieur et intérieur et baignant l’espace de lumière naturelle, le transformant à chaque heure qui passe. « Nous avons cherché à réduire la présence d’éléments superflus qui auraient pu nuire aux idées que nous souhaitions explorer, telles que la continuité des espaces, leur flexibilité, l’authenticité et le souci du détail dans le choix des matériaux« , continuent les architectes. Une énergie brute qui se retrouve également dans les matériaux – béton, pierre et bois de cèdre naturel – et les tonalités neutres employées.
Silence, lumière, et temps suspendu : cette maison minimaliste en Nouvelle-Zélande revendique une autre idée du luxe, loin des stéréotypes tape-à-l’œil. Pour Keshaw McArthur, mission accomplie : transformer la nature néo-zélandaise en décor permanent et offrir à ses habitants un espace où le confort s’exprime dans la simplicité.
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