Le New Hotel Lafayette : La Nouvelle-Angleterre au coeur de Paris

C’est l’escale idéale, à mi-chemin entre les stations Grands Boulevards et Pigalle. Le New Hotel Lafayette possède un petit air Nouvelle-Angleterre qui va bien à cette génération d’adresses stylées, taillées pour vivre la ville en liberté.

«Dans l’hôtellerie, on parle beaucoup d’expérience client. Chez New Hotel, nous sommes un petit groupe de huit adresses, entre Marseille, Paris et Bruxelles, qui reste très attaché aux valeurs d’une entreprise familiale, à l’écoute des gens, des voyageurs comme des riverains, avec des maisons authentiques, à taille humaine, en centre-ville, et un maximum de confort pour se sentir bien, même loin de chez soi », commente Camille Antoun qui, avec sa sœur Caroline, prend peu à peu les rênes du groupe fondé par son père, Georges Antoun.

Un hôtel dans l’ère du temps

Dans le lobby, les fauteuils en rotin, le tapis de Sibylle de Tavernost, la suspension DCW Éditions ou la table basse en marbre de Jérémy Chaillou concourent à l’atmosphère décontractée d’un véritable hôtel de charme.
Dans le lobby, les fauteuils en rotin, le tapis de Sibylle de Tavernost, la suspension DCW Éditions ou la table basse en marbre de Jérémy Chaillou concourent à l’atmosphère décontractée d’un véritable hôtel de charme. Hervé Goluza

À l’instar d’autres hôteliers parisiens indépendants (Touriste, Orso, Beaumarly…), la nouvelle génération continue d’apprendre de ses pairs, surtout au sortir d’une crise sans précédent. Elle sait aussi combien la personnalisation crée de la connivence, combien un super matelas, un petit déjeuner maison ou un WiFi performant comptent autant qu’une présence sur les réseaux sociaux.

La terrasse du New Hotel Lafayette.
La terrasse du New Hotel Lafayette. Hervé Goluza

Satisfaire une clientèle de city breakers (qui privilégient les séjours courts, mais réguliers), jeune ou moins jeune, mais toujours plus exigeante, est son cœur de métier. Là où le bleisure (qui allie business et leisure, « loisirs ») est devenu la norme, et le lifestyle, un tropisme contemporain, le New Hotel Lafayette ne fait pas exception.

Un néoclassicisme maitrisé

Dans les chambres (50 clés, dont deux suites), l’intemporelle rayure noir et blanc répond aux moulures, au fauteuil Belleville (Vitra), des Bouroullec, et à une console en marbre grenat. Pour le supplément d’âme, demandez la 311. Une vue atypique et rare à Paris.
Dans les chambres (50 clés, dont deux suites), l’intemporelle rayure noir et blanc répond aux moulures, au fauteuil Belleville (Vitra), des Bouroullec, et à une console en marbre grenat. Pour le supplément d’âme, demandez la 311. Une vue atypique et rare à Paris. Hervé Goluza

Pour rajeunir la façade, Camille Antoun a choisi un style néoclassique ; un joli bleu pour le lobby, des fauteuils Louis XVI (clin d’œil au général La Fayette), d’autres en rotin à côté d’un patio au calme. « À chaque rénovation, on désosse l’immeuble pour retravailler les volumes. J’aime aussi que des designers et des artistes apportent leur touche », ajoute cette ancienne élève de l’école Penninghen, qui s’est fait la main sur les 4-étoiles du groupe (Le Voltaire, à Paris, et Le Quai, à Marseille).

Au Lafayette, les collages antiques de Lia Rochas-Pàris, le tapis de Sibylle de Tavernost et la table en marbre du designer Jérémy Chaillou y contribuent. Chaque détail sur mesure compte. Les chambres en témoignent. C’est le prix du plaisir. 

> New Hotel Lafayette. 25, rue Buffault, 75009 Paris. Tél. : 01 49 95 09 49. New-hotel.com