La nature, toujours et encore, inspire. Avec ces modèles, les éditeurs de revêtements muraux nous permettent de raconter de beaux récits, promesses d’évasion autant que de dépaysement.
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1 – Vie de château
Certaines visites réservent bien des surprises. C’est le cas de celle faite au château de Purnon, édifié en 1788 dans le département de la Vienne, au sud de la vallée de la Loire. Dans la buanderie, dans un dressing, sur un paravent ou dans le grenier de cette demeure, qui fut celle du marquis de la Haye, ont été trouvés des motifs décoratifs.
Charlotte Cosby, la directrice de la création de Farrow&Ball, en a choisi quelques-uns et leur a redonné vie, réunis dans la collection « The Purnon Papers ». Recourant à ses propres peintures et aux techniques traditionnelles pour leur fabrication à la main, l’éditeur les propose dans une version réactualisée et colorée.
Auguste, Adelaïde, Purnon, Achard et Baracé jouent avec les dessins floraux, un motif géométrique ou une silhouette de héron. Une belle histoire qui propose un voyage dans le temps.
2 – Changement de décor
Complétant la collection « Les Chinoiseries », Les Jardins de Nhi est le dernier opus de la marque Ananbô. Ce papier peint luxuriant n’est rien d’autre qu’un hommage criant à la nature, dont il propose une version exubérante autant qu’apaisante.
Fleurs et feuillages éclatent sur le fond vaporeux de ce décor tandis que des oiseaux viennent ajouter une note de vie à l’ensemble. Ananbô a choisi de décliner ce panoramique en deux teintes : beige clair et bleu de Chine. Aussi différentes qu’elles soient, chacune de ces versions affiche des teintes patinées, presque estompées, apportant un effet intemporel.
« Les Chinoiseries » présente des modèles qui mettent en valeur l’art asiatique, à travers des motifs délicats, des paysages sereins. Les Jardins de Nhi vient ajouter une note bucolique à cette collection qui comptait déjà huit références.
3 – Valse des matières
Chez Arte, le naturel s’affiche sans complexe sur les murs. La nouvelle collection « All Naturals » ne déroge pas à la règle. Partant de fibres naturelles, les revêtements muraux transforment le raphia, l’écorce de bananier, le sisal, qui seront autant de trames pour imaginer de nouvelles histoires.
Exemple avec Sembe ou Ferox, dont les fils de papier tissés composent un motif géométrique subtil. Drift, pour sa part, est réalisé à partir de fibres de sisal naturelles finement tissées, puis plissées à la main. Sur cette préparation est utilisée la technique du tipping pour appliquer une encre métallique.
Avec Uno, Arte propose un modèle composé de larges bandes de toile de jute collées et dont les bords se chevauchent pour éviter l’aspect totalement uni. Ruban utilise aussi des bandes, mais celles-ci sont en raphia.
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