Objets incontournables de nos intérieurs, les radiateurs font souvent pâle figure au sein de notre décoration. Plus techniques qu’esthétiques, durs à camoufler, ils deviennent le fardeau de tout décorateur, amateur comme professionnel. Conscients de l’attention de plus en plus soignée que chacun porte à son chez-soi, les fabricants réagissent et proposent désormais des gammes de produits où l’aspect visuel compte autant que l’efficacité énergétique.
Sèche-serviettes Nefertiti
Chez Atlantic, on s’inspire donc des grandes tendances qui parcourent le monde du design. Et puisque le style vintage ne lasse pas, le sèche-serviettes Nefertiti s’habille désormais de deux nouvelles teintes texturées pour lui conférer un « style rétro ». Un blanc et un noir grainés qui s’ajoutent ainsi à une palette de sept couleurs où l’éclat d’un prune, d’un vert pomme et d’un rouge passion côtoie librement la neutralité des tons taupe, graphite et anthracite.
Une profusion de couleurs, alliée à la sobriété des formes : cinq groupes de lames légèrement courbées reliées par un mât positionné à gauche ou à droite évoquent subtilement la forme des éventails égyptiens. Pivotantes, les lames permettent de glisser facilement sa serviette tandis qu’une discrète patère accueille les peignoirs. En prime, la technologie « Triple Confort Système » permet de fournir une chaleur continue, indépendamment du nombre de serviettes suspendues.
Prix public conseillé, 551 €.
Collection Irisium
A peine arrivé sur le marché, Irisium s’offre déjà trois nouvelles versions. Et pour cause, avec sa façade en Corian, le modèle d’Atlantic séduit les fans de déco. Gravé d’ondulations l’année dernière, le radiateur se décline désormais en versions Mozaic, Serenity et Origamy, toujours habillées de blanc.
Des reliefs inspirés des jardins japonais, en forme de rosaces ou semblables à une feuille de papier froissée, qui provoquent des jeux d’ombres et de lumière pour captiver le regard mais sans jamais devenir ostentatoires. Et pourtant, Irisium a de quoi pavaner… Grâce à l’inertie du Corian, il diffuse une chaleur douce et agréable tout en réduisant sa consommation d’énergie de 45 % par rapport aux radiateurs classiques. Sans oublier « Atlantic Cozytouch », une application mobile qui permet de le piloter à distance.
Prix public conseillé, 1 547 €.
Origami, une création d’Albert Meda
Chez Tubes Radiatori aussi, on joue la carte de l’origami. Le modèle du même nom, édité il y a un peu plus d’un an, ne cesse d’enchaîner les récompenses. Désigné meilleur produit dans la catégorie salle de bains pour « la polyvalence d’utilisation et l’originalité morphologique » de ses trois versions lors de l’édition 2016 du Salon du Mobilier milanais, Origami vient tout juste de remporter le German Design Award 2018.
Dessiné par Alberto Meda, directeur technique de Kartell depuis 1973, on comprend mieux son succès. Récompensé à cinq reprises du Compasso d’oro, le designer signe cette fois un radiateur en forme de paravent pour s’adapter à l’intimité recherchée. Disponible en version murale et « totem », toujours amovibles, ce radiateur électrique en aluminium offre même la possibilité de choisir la couleur de son câble (bleu ou rouge).
Prix sur demande.
Tubes Radiatori à la Murano Gallery Luab 4.0
Un parti pris sculptural, inhérent à l’ADN du fabricant Tubes Radiatori, qui s’expose désormais au sein de la Murano Gallery Luab 4.0. Récemment inaugurée, cette galerie dédiée à l’art du verre a choisi les modèles les plus célèbres de la société italienne pour réchauffer ses espaces d’exposition. Mêlés aux créations de Zaha Hadid ou du studio Nendo lors de l’exposition Light Blowing, les radiateurs accèdent enfin au rang d’œuvres d’art.