Global Award for Sustainable Architecture : cinq architectes qui changent le monde

Chaque année, le Global Award for Sustainable Architecture met à l’honneur cinq architectes, récompensés pour leur engagement exemplaire en matière de durabilité.

Créé en 2006 par l’architecte et chercheuse Jana Revedin, le Global Award for Sustainable Architecture s’est imposé comme une distinction internationale reconnue en matière d’architecture durable.


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The Radicant, de Mette Ramsgaard, désigne des panneaux muraux issus de l’impression 3D à la colle d’os. L’architecte travaille sur des biopolymères comme matériaux de construction. Il s’agit de corps formés de plusieurs molécules (par polymérisation) et issus de la biomasse (déchets). Avec, pour point de départ, de la matière première biogénique (renouvelable) et, pour objectif, la biodégradabilité.
The Radicant, de Mette Ramsgaard, désigne des panneaux muraux issus de l’impression 3D à la colle d’os. L’architecte travaille sur des biopolymères comme matériaux de construction. Il s’agit de corps formés de plusieurs molécules (par polymérisation) et issus de la biomasse (déchets). Avec, pour point de départ, de la matière première biogénique (renouvelable) et, pour objectif, la biodégradabilité. ANDERS INGVARSTEN

C’est lors de l’ouverture de la 18e Biennale d’architecture de Venise qu’ont été dévoilés les cinq lauréats du Global Award for Sustainable Architecture 2023 autour du thème retenu cette année : «L’architecture est expérimentation.»

Oeuvrant sur des continents, des pays et des contextes socio-économiques très différents, ces professionnels partagent cependant une éthique commune quant aux enjeux de l’architecture écologique et le désir d’amorcer des expériences innovantes.

Des projets d’envergure

À Pékin, l’architecte Xu Tiantian (DnA_Design and Architecture) est très investie dans le processus de revitalisation rurale en Chine, défendant le principe de l’acupuncture architecturale. Basée à Barcelone, Benedetta Tagliabue (Embt) a réalisé le pavillon espagnol d’Expo Shanghai 2010 en utilisant l’osier, expérimentant la vannerie.

Le pavillon espagnol d’Expo Shanghai 2010, signé Benedetta Tagliablue, use de vannerie et d’osier.
Le pavillon espagnol d’Expo Shanghai 2010, signé Benedetta Tagliablue, use de vannerie et d’osier. SHEN ZHONGHAI

Quant à Simon Teyssou, installé dans le Cantal, il est engagé dans une démarche critique, considérant la prise en compte des questions écologiques non pas comme des contraintes, mais comme l’occasion d’intervenir dans les territoires ruraux. Ce à quoi il s’est attelé au Rouget-Pers où il est installé.

Il est également directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. À Copenhague, l’architecte et chercheuse Mette Ramsgaard Thomsen est directrice du Centre pour l’architecture et les technologies de l’information (CITA) à la Royal Danish Academy.

Le bunker des frères Rietveld, architectes lauréats du Global Award for Sustainable Architecture.
Le bunker des frères Rietveld, architectes lauréats du Global Award for Sustainable Architecture. Allard Bovenberg

Elle s’intéresse à l’utilisation de matériaux biosourcés, neutres en carbone, notamment des composites de biopolymères. Enfin, à Amsterdam, les frères Ronald et Erik Rietveld, de l’agence néerlandaise RAAAF, ont également été récompensés lors du Global Award for Sustainable Architecture. Le premier est architecte et artiste, le second, philosophe.

Ensemble, ils s’intéressent au patrimoine et aux contextes historiques auxquels ils s’attachent à donner un nouveau sens. À Paris, une cérémonie et un symposium ont été organisés le 13 octobre dernier à la Cité de l’architecture et du patrimoine, partenaire culturel historique du Global Award for Sustainable Architecture.


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