Entre influences indiennes, inspirations parisiennes et réinterprétations artistiques, les éditeurs rivalisent de créativité pour imaginer des papiers peints vaporeux et des revêtements murants hypnotique. La preuve par 3.
À lire aussi : Luke Edward Hall révolutionne le décor mural
Vague hindoue
C’est aux confins de l’Inde qu’est née l’idée de la ligne de revêtements muraux « Serica ». Un mélange de soie et de sisal, matière première des artisans du pays et dont les motifs varient d’une région à l’autre. Créant un contraste saisissant entre les deux matériaux, l’un avec sa texture douce et gracieuse, l’autre, brut et robuste, le tissage joue sur cette ambiguïté pour apporter du volume.
Un savoir-faire mis en lumière par l’éditeur belge Masureel à travers neuf modèles, évoquant aussi bien le parfum des épices que la brume du matin. Un dégradé de couleurs vaporeuses pour Chanderi (photo), un motif géométrique vibrant pour Patola ou encore un feu d’artifice visuel, hommage à la fête des couleurs, avec Holi. Une collection aussi chatoyante que tactile.
Vibration sonore
À l’occasion de son dixième anniversaire, l’éditeur d’étoffes Misia lance sa première gamme de revêtements muraux. Baptisée « Il était une fois Paris », elle décline huit modèles inspirés des plus beaux tissus de la marque, symboles du glamour de la capitale.
Leurs supports, en fibres de lin ou de coton, sont parcourus de motifs en fils métallisés, créant des détails cuivrés ou argentés aux reflets scintillants. De grandes lignes abstraites pour Il était une fois Paris Wall ou Gold Wall au mouchetage félin de Dora Wall, en passant par les ondulations aléatoires de Chant des Cigales Wall (photo) ou le jacquard veiné comme du bois ancien des Précieuses Wall, chaque pièce peut se coordonner avec le tissu du même nom. Des créations murales raffinées.
Exquises esquisses
L’éditeur Black Edition dévoile « Istoria », une collection de revêtements muraux (déclinés en tissus) inspirée de l’art, des antiquités et des artefacts ancestraux. Si chaque modèle raconte un patrimoine historique, tous réinventent la façon de l’illustrer.
Les créatures fantastiques de Chimera font référence à la mythologie grecque et Isenzo revisite les chinoiseries traditionnelles avec des motifs abstraits, tandis qu’Ebru (photo) s’inspire de l’art turc du papier marbré. Cette série puise dans les figures iconographiques de la culture pour mieux en prolonger l’héritage. À l’aide de dessins figuratifs et de motifs évoquant des savoir-faire artisanaux venus de Mésopotamie, d’Amérique du Sud ou d’Asie centrale, « Istoria » rend hommage à la grande histoire de la tapisserie murale.
À lire aussi : Quels papiers peints à adopter pour sublimer une salle de bain ?