Découverte des Alpes à bord du Lexus NX
Rien de tel pour réunir l’humanité qu’une scène de rue. Accéder à l’étroit goulot du parking de l’hôtel Le-Mônetier, route de Grenoble, à Serre-Chevalier, aura mobilisé une dizaine de personnes. Au volant, ma pomme, suant sang et eau pour manœuvrer la Lexus flambant neuve; assise derrière, telle une dignitaire impériale, Mitsuko surveillant distraitement les bas-côtés de notre précieuse automobile. Cela dura une bonne dizaine de minutes sous les injonctions enjouées de nos futurs amis d’apéro.
Reportage dans les Alpes avec Lexus
Que ne fallait-il pas faire pour la production de ce reportage dans la « merveilleuse » Europe ? Veillant à ne pas rayer la délicieuse carlingue, jouant sur les écrans de contrôle et l’enthousiasme de nos gendarmes improvisés, nous y arrivâmes, et Mitsuko même fut applaudie à sa descente pendant que je me cognais les valises. C’était parfait pour justifier illico une dégustation de génépi. Mitsuko s’y engagea comme si elle avait abattu trois sapins.
Mitsuko faisait l’ambassadrice des Alpes, des vacances saines, pures ; de la beauté fraîche de Serre-Chevalier. Je l’écoutais, halluciné, dévider un argument qui, toutefois, tenait la route. Elle adorait (déjà) la station, alors qu’elle n’y avait jamais mis les pieds, à part sur la délicieuse moquette de notre automobile gris de Payne, dosant, comme chacun sait, un mélange de bleu indigo, de terre de Sienne et de carmin d’alizarine. Elle était déjà à table commandant le dîner, avec, comme redouté, la hantise de mes nuits : la fondue savoyarde. Mitsuko adorait cette façon de « tremper » son morceau de pain en descendant quelques verres de fendant.
Je lui rappelais que nous avions un programme de dingo le lendemain, et que nous partirions aux aurores. « Oui, oui », fit-elle, avec l’accent savoyard, avant de s’écrouler livide sur la banquette du restaurant. L’enfant fut hissé dans sa chambre. Ce fut elle qui cogna à ma porte : « Debout, là d’dans », fit-elle avec un aplomb déconcertant inspiré par la vigueur des cimes environnantes.
Les sensations à travers du Lexus NX
La route était splendide, ourlée à souhait. Nous avions vite apprivoisé notre Lexus NX. Ou plutôt, c’était lui qui nous tenait dans sa façon très retenue, glissant comme un shoji, ces cloisons coulissantes japonaises. Très vite, je me suis rendu compte qu’il me tenait dans la paume de sa main. Je me surprenais à le conduire comme un cavalier japonais tenant son cheval à l’aide de ses rênes (tazuna), les mains sur le volant, les yeux sur la route. Mieux encore, en ouvrant les portes pour ensuite les refermer, il y avait dans l’acoustique de la fermeture comme un message de bienvenue et d’hospitalité, ce fameux omotenashi japonais ; cette façon subtile et habile d’anticiper les besoins d’un invité avant même qu’il en soit conscient.
Une vue panoramique dans le rétroviseur du Lexus NX
L’air était tellement limpide que les reliefs semblaient nous cerner en 3D. Dans le rétroviseur du Lexus NX, je surveillais notre championne du bar, trouvant sa complicité avec l’habitacle, pensé comme un sanctuaire d’hospitalité, tout en souriant aux marmottes et se laissant ballotter benoîtement dans le roulis routier. À mon grand étonnement, alors les lacets s’enchaînaient de façon massive, notre graine de reporter ne cillait pas. Mieux, après un petit somme dans les limbes de son fauteuil profilé, à l’instar de notre vaillant attelage, elle retrouva sa vivacité première, me laissant ébahi par tant de sérénité, arrêtant notre chemin dès qu’un panorama emplissait le pare-brise, Kodakant les Alpes enchantées.
La cascade de la Belle au bois à Megève
Megève arrivait, et Mitsuko se frotta les yeux devant la bataille d’enseignes élégantes. Tout le monde était là. Pourquoi donc courir la Terre entière ? L’arrachant à la devanture des vêtements AAllard et son fameux fuseau, je priai Mitsuko d’enfiler de solides croquenots pour retrouver les vertus de la marche. Bonne fille, elle avait la résilience expresse et trottinait déjà allègrement vers la cascade de la Belle au bois. Un ravissement pur, minéral et pschittant à merveille.
Le programme commença alors à devenir n’importe quoi. Oubliant que les stations n’étaient pas alignées comme des stations de métro, il nous fallait parfois des matinées entières pour passer d’une vallée à l’autre.
La Plagne et sa vue au niveau de la terrasse du Forperet
Vint alors La Plagne, ses cieux de partout et une montagne fière à souhait. Ayant adopté ses grosses chaussures de marche, Mitsuko voulut en connaître la résistance. Et sous un soleil de plomb, nous partîmes vers la terrasse du Forperet, à La Plagne-Montalbert.
La vue y est à tomber, ce que je fis dans le premier fauteuil venu, tant l’effort avait ravagé toutes mes résistances. Mitsuko rayonnait. Elle venait de croiser un edelweiss et, après avoir écouté un long discours responsable sur la protection de la nature, accepta de le laisser en se laissant conter sa symbolique gracile, illustrant la vision idéalisée du corps et de la nature, les vertus de l’effort, la vision bourgeoise de la montagne devant la prolétarisation des sommets, le graal végétal, limite enfumage, tant on vanta sa symbolique helvétique.
Mitsuko acquiesça de son nouveau bonnet hurlant les lettres de la station, et nous partîmes vers Méribel.
Le Refuge de la Traye à Méribel
L’y attendait une deuxième transfiguration au Refuge de la Traye, bien perché dans la montagne. Nous cahotâmes une bonne demi-heure avant de nous déposer devant ce petit paradis manucuré. Le cœur de Mitsuko fondit devant la petite ferme où s’égaillaient quelques moutons et chèvres. L’une de ces dernières fixa longuement Mitsuko, qui prit cela comme un signe de l’au-delà et accéléra de façon considérable sa descente au moment de la découverte des vins d’Arbois au dîner.
Cette apparition barbichue connut une répercussion le lendemain, à Courchevel, non point que Roland portât la barbe, mais cet homme qui vaquait studieusement dans un chalet crêperie, sur la route du lac Moriond, avait le verbe joli et le propos épatant. Il nous parla de ses sentiers botaniques, du bruit de la neige lorsqu’elle fondait… Puis, remarquant que Mitsuko l’écoutait comme un devin, Roland ne put s’empêcher de lui raconter l’histoire de son ami Stéphane, récemment disparu. Ce guide de haute montagne avait l’habitude de ne jamais gagner le sommet des montagnes qu’il rejoignait. Plutôt que de brandir le piolet en vainqueur et hurler son triomphe, il restait en retrait de quelques mètres. Par humilité, par respect.
Balade hivernale en Lexus NX à Val dIsère
Mitsuko fut envahie alors d’une illumination céleste, les cieux ne nous l’eussent-ils ravie qu’il ne nous restât plus qu’à nous signer. Mais il se faisait tard, il fallait filer prendre le dernier téléphérique qui nous hissait jusqu’au Refuge de la Solaise, à Val-d’Isère. La situation est époustouflante, et de certaines chambres (la 203 notamment), il y a de quoi rester bouche bée, aussi large que la baie vitrée dévorant la montagne et le soir mauve.
L’euphorie des sommets
La fatigue venant avec l’euphorie des sommets, tout devint alors troublant, comme si la buée se levait des vitres. Les Alpes imposaient leur vertige, décaissaient soudainement à Chamonix pour nous hisser dans un looping vers la mer de Glace. Chaque virage jouait de la virgule, offrait de lents travellings savourés par notre NX, argumentait pour nous retenir plus encore. Parfois, histoire de détendre la tension majuscule des sommets, je racontais des histoires, dont celle de Charlotte Perriand, qui a dessiné les Arcs.
Parfois, les voyages réveillent en nous des géométries enfouies, incompréhensibles, présentent des symboles fleuris, abscons. La route procède de la même façon, avec, comme crayon à papier, le massage de la voiture, sa façon de passer à la ligne, de revenir en arrière. Le Lexus NX apportait en outre son calme voyageur, sa sérénité nomade. C’est sans doute ce qui nous pousse à voyager, à comprendre ce que nous faisons sur cette Terre.
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