Chaque carreau Carocim porte en lui la magie du Midi, sa lumière et la poésie du décor fait main. Une patte qui tient à la richesse des collections que la maison diffuse avec une passion égale depuis sa création en 1986 : plus de mille modèles aujourd’hui, présentés dans la scénographie éclectique et joyeuse du showroom d’Aix-en-Provence. Et les innombrables chantiers ouverts au public, en France et dans le monde, prouvent l’engouement que la marque a pour la décoration. Dernièrement, elle a collaboré avec les thés Mariage Frères pour leur nouvelle « maison » située à Covent Garden (Londres). Elle a également travaillé à embellir les espaces publics du musée Nestlé en Suisse, avec la collection « Paola Navone », mais aussi l’Opéra de Riga, en Lettonie, avec un dessin inspiré d’une fresque grecque, le Café de Paris à Bakou, en Azerbaïdjan, avec un patchwork de carreaux…
Et depuis, Carocim ne cesse de séduire les grandes agences d’architecture d’intérieur avec lesquelles les collaborations sont uniques et les échanges fructueux : Jacques Garcia pour l’hôtel Costes, Philippe Starck pour la terrasse et le restaurant italien Il Carpaccio du très chic hôtel Royal Monceau, à Paris, mais également pour les hôtels Mama Shelter, les restaurants Ma Cocotte, aux puces de Saint-Ouen, La Co(o)rniche, dans le bassin d’Arcachon… Starck est un fan absolu.
Pêle-mêle, on retrouve également les carreaux de la Soho Beach House de Miami, du Sheraton d’Addis-Abeba, de l’hôtel Le Beauvallon, à Grimaud en Provence, de divers hôtels de charme parisiens (Relais Saint Sulpice, Prince de Conti, Relais Monceau…), des boutiques Buy Paris Collection, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, de la Villa des parfums, à Villefranche-sur-Mer. Et enfin de chaînes de prêt-à-porter : American Rag Cie, en Californie, ou agnès b., à Hong Kong, ou de marques de vêtements (Chipie) ou de bagages (Tumi), dans le monde entier…
Tout a commencé avec des maisons à énergie solaire et des cerfs-volants. Une passion pour la lumière et une certaine propension à la contemplation que l’on retrouvera ensuite dans ces carreaux décorés, diffusant également la belle lumière du Midi et la légèreté des motifs peints. Architecte formé à l’École nationale supérieure des arts décoratifs ainsi qu’aux Beaux-Arts de Paris, Christian Berthéas, fondateur de Carocim, construit sa première maison à énergie solaire à Lioux (84). Puis il poursuit avec deux nouveaux projets bioclimatiques à Marrakech, dans les années 80.
C’est là qu’il découvre l’enduit à la chaux, les dalles de granito et, surtout, ces carreaux peints de vingt centimètres de côté qui vont changer le cours de sa vie. Technique qui, en réalité, a vu le jour en France vers 1860. En 1990, Martine Murat, qui vient du monde du spectacle et des arts, le rejoint. Également peintre et architecte d’intérieur travaillant entre Paris et New York, elle lance une première collection très figurative baptisée « Animaux surprises ». C’est un best-seller.
Séduit par le potentiel créatif de la maison, designers et architectes de renom se piquent alors au jeu du ciment peint et dessinent à la demande du duo – qui souhaite ainsi diversifier la production – leurs premières collections : Hilton McConnico, Paola Navone, Marie Hugo, Jonathan Loppin, Petit Pan, Piyush Suri et bientôt Luc Deflandre, auteur de tapis chez Diurne. Aujourd’hui, Carocim diffuse ses créations dans plus de 150 points de vente dans le monde et possède un magnifique showroom de 2 500 m2 à Aix-en-Provence. La bonne idée ? Un logiciel qui permet de visualiser ses carreaux posés sur sa terrasse à partir d’une photo. Simple et ultra-pratique. Il n’y a plus qu’à commander. Les carreaux sont livrés en une semaine s’ils sont en stock. Qui dit mieux ?