Elles ont la douceur de la céramique, les couleurs naturelles de la pierre, de l’ardoise, du calcaire, les tonalités des veines du bois. Chacune de ces dalles s’applique aussi bien sur les sols et les murs des appartements, lofts ou maisons de campagne que sur ceux des boutiques, bureaux, sociétés et entrepôts industriels. Depuis 1935, Marazzi édite, fabrique et commercialise des grès cérames et cristallisés, de la mosaïque de diverses couleurs, épaisseurs, finitions et dimensions – les premiers grands formats pour le sol 60×60 cm apparaissent en 1975 –, issus d’une cuisson unique effectuée dans des fours à tunnel.
Depuis ses débuts, l’entreprise défend l’idée qu’un matériau de recouvrement technique et fonctionnel peut également assumer une vocation décorative et architecturale. La ressemblance avec des matières naturelles reste parfois troublante, comme en attestent les dernières collections – qui représentent chaque année 20 % de la production globale. Ainsi, « Mystone » comprend les versions Ardesia imitant la pierre, Bluestone réinterprétant en grès la pierre bleue (pierre de Soignies) et Lavagna qui retranscrit la belle noirceur de l’ardoise.
Même effet trompeur avec « Realstone » (sous la marque Ragno), qui reproduit la roche, déclinée en Quarzite, Cardoso et Jerusalem… Ou encore avec « Terracruda », dont la surface douce au toucher, satinée et non réfléchissante rend hommage aux matières de construction de jadis à base d’argile et de paille séchée au soleil.
Parallèlement à la collection « Powder », inspirée par le béton, « Boom » renoue avec le charme artisanal de la terre cuite et se marie avec les bois vieillis, les matières de récupération, la brique, l’acier, les métaux patinés par le temps. Recréant la pierre calcaire, « Stone_Art » fait de son côté contrepoint à « Treverkview », qui imite les veines du bois, tout comme « Woodsoft » les tonalités du chêne.