D’où vous est venue l’idée d’une « marketplace » pour le mobilier vintage ?
Barbara Lissak : Je travaillais dans la communication en milieu hospitalier depuis vingt ans et le soir, à la maison, je chinais sur eBay et Le Bon Coin… plus quelques sites qui restent mon petit secret ! Mes enfants étaient bien sûr dans les pattes. C’est comme ça qu’ils ont appris à aimer ces meubles à histoires, comme les pupitres d’écoliers d’antan.
Comment êtes-vous passée du simple hobby à l’activité professionnelle ?
J’ai pris pour habitude de repeindre mes acquisitions pour créer un univers cohérent. Mes copines adoraient le résultat… et le prix bas de mes trouvailles. En fouillant sur le web, j’ai remarqué que des femmes abandonnaient parfois des carrières très sérieuses pour se lancer dans la création. La plupart n’ont ni site ni boutique. Elles se font donc connaître sur Instagram et vendent par ce biais. Capharnaüm est né de tous ces constats.
Quels créateurs ou marques Capharnaüm propose-t-il ?
J’effectue une sélection draconienne auprès de marques confidentielles comme le mobilier sur mesure, repeint, de Banaborose (à Saint-Rémy-de-Provence). Ou les couffins anciens de Mini Bandit Vintage, site créé par Lila qui les chine et les habille de tissus fantastiques. Ou encore Tawara dont les motifs pyrogravés sur mobilier ancien sont vraiment originaux.
À l’origine, les articles sont-ils uniquement proposés en « taille enfant » ?
Non, une armoire normale revisitée dans un rose poudré fonctionne parfaitement dans une chambre de petite fille. De même, le style industriel ou le rotin convient tout à fait aux adolescents d’aujourd’hui.
Vous avez aussi ajouté des services ?
Oui, la personnalisation du mobilier à partir d’un nuancier de plus de 25 teintes et l’aménagement de maison sur la base du feng shui ou des principes Montessori.
Et pour la suite ?
Je compte affiner la partie « créateurs », en conservant ce style et ces prix accessibles.