Certes, Paris Photo mérite bien plus que ces quelques lignes mais, rassurez-vous, vous pouvez retrouver la sélection des coups de cœur d’IDEAT pour la foire internationale de la photographie. Dès lors, il s’agit ici d’un simple rappel : réservez votre week-end du 9 au 12 novembre car l’événement est immanquable pour tout amateur de photo.
Au programme, un panorama de la photographie contemporaine avec pas moins de 190 exposants dont les plus grandes galeries du monde comme Fraenkel, Gagosian ou encore Xippas. Le plus gros du show se déroulera sous la nef du Grand Palais mais on n’oublie pas le « hors les murs » avec pour la première fois, des séances de projections/réflexions autour de la vidéo dans les salles du MK2 Grand Palais. Surtout, l’événement fait fleurir de nombreuses expositions dans tout Paris à découvrir en flânant.
En amont, pendant et après Paris Photo, la capitale accueille plusieurs expositions et rétrospectives qui offrent une bonne raison de se réfugier dans la chaleur des musées et galeries tandis que le froid s’abat sur l ville. A commencer par l’incontournable rétrospective consacrée au maître Irving Penn. Et puisque les choses sont bien faites, l’exposition se déroule dans les Galeries Nationales du… Grand Palais.
Le 12 novembre marque également la fin de la 2e biennale de la photographie arabe à découvrir dans huit lieux parisiens. Manière de démontrer, s’il en était besoin, que cette région du monde vibre aussi d’énergie créatrice.
Sans doute l’un des photographes les plus importants du XXe siècle, Albert Renger-Patzsch est à l’honneur au Jeu de Paume jusqu’au 21 janvier prochain. Les Choses retrace le travail du maître allemand à travers des centaines de clichés capturés partout dans le monde. A (re)découvrir de toute urgence.
On va danser à la fondation Cartier jusqu’au 25 février avec Malick Sidibé, Mali Twist. Un an après la disparition du photographe, voici une vaste exposition de 250 tirages dont certains inédits tout droit sortis des archives du maître. On y retrouve l’essence de son art, celui d’avoir su capter l’effervescence d’une jeunesse et d’une ville : Bamako, dans les années 60.
Raymond Depardon a lui-aussi droit à une large exposition jusqu’au 17 décembre à la fondation Henri Cartier-Bresson. Traverser tente l’exercice compliqué de résumer la carrière de celui qui a tout photographié partout, à travers quatre grands axes : La terre natale, le voyage, la douleur et l’enfermement.
Sans volonté d’exhaustivité, nous vous recommandons également, l’engagement de Bettina Rheims qui expose ses portraits d’activistes Femen à la galerie Xippas jusqu’au 25 novembre. Lizzie Sadin avec Le Piège, une exposition dénonçant la traite des femmes au Népal, à découvrir à l’Hôtel de l’Industrie jusqu’au 12 novembre. Mais aussi L’Europe autrement !, à l’Ateliers Néerlandais jusqu’au 17 décembre ou Stephen Shames à la Maison Robert Doisneau jusqu’au 14 janvier 2018 ou encore Paysages français à la BNF jusqu’au 4 février 2018. Bref, cet automne parisien est plus que jamais la saison de la photo !