Loin des marins qui laissaient derrière eux le rocher de la Vierge en partant chasser la baleine, ses vagues mythiques, la rare et furieuse Belharra en tête, lui ont dessiné ce destin balnéaire qui fait aujourd’hui fantasmer les surfeurs du monde entier. « Quand on hésite entre deux plages, l’une d’elles est toujours Biarritz », résumait déjà Sacha Guitry.
La promenade au phare, en passant devant le golf centenaire, le deuxième construit en France après celui de Pau, est la meilleure façon de deviner du regard ses rivages : la Chambre d’Amour, Miramar, la Grande Plage, Port Vieux, la Côte des Basques, Milady et ainsi de suite jusqu’à l’Espagne via Bidart et Guétary, eux aussi riches en spots de légende. Au pied du château d’Ilbar-ritz (qui se languit d’une renaissance toujours retardée), les golfeurs sont assurés de marquer des points. Combinant beauté du panorama et technique du jeu, le practice géant sur sept hectares se dit unique en Europe.
Quand les nuages sont de sortie, tout le monde se replie à la Cité de l’Océan et à l’Aquarium, qui mutualisent leurs efforts pour apprendre aux bambins et à leurs parents à reconnaître les fonds marins, de manière ludique et interactive. Avec, entre autres, Seaborg, la nouvelle attraction de réalité virtuelle qui n’a pas fini de leur mettre la tête à l’envers. Le soleil revenu, il est l’heure de filer sur la Côte des Basques pour applaudir sa course écarlate, un verre à la main. L’heure d’aimer Biarritz. À la folie.